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La danseuse

Lucie tremblait d'émotion. Une jeune femme avait son regard dirigé vers elle. Elle était vraiment magnifique. Ses cheveux volaient au vent. La robe qu'elle portait lui seyait à merveille. Une ceinture ornait sa taille, un collier de perle ornait son coup. Malgré son visage de marbre Lucie était sous son charme.

La jeune femme était posée sur un rocher, immobile, comme à l'écoute des oiseaux. Ses petits pieds se fondaient dans la pierre. Lucie porta son regard sur ses mains. Quelle perfection. Ses ongles étaient taillés parfaitement. Rien ne pouvait plus les embellir.

Lucie imaginait parfaitement la jeune fille courir dans le sable sur une plage en riant, un soir d'été. Quelle pure merveille. Lucie détailla de nouveau son visage. Il était sans faille. Ses yeux étaient sans expressions mais ils hypnotisaient. Son nez était d'une finesse inégalable, sa bouche entrouverte dans une sorte de sourire enjôleur. Son front n'avait aucune pliure ni fissure. Son menton était petit et en sorte de V arrondi. Son cou fin et ses épaules dénudés. Sa robe ne commençait qu'à partir du buste. Sur tout le buste et le ventre elle était serrée, telle un corset et s'évasait ensuite au niveau des jambes. Ses jambes, cachés par la robe, paraissait fine. Elle portait des petites chaussures qui ressemblaient à des chaussons de danse. Sans doute la femme était une danseuse. Elle avait tout pour en être une, la grâce, la finesse, la beauté, l'expression, le visage... Même ses cheveux ondulés qui volaient attachés en chignon lui donnerait l'air d'une danseuse. Lucie laissa couler une larme d'émotion . Elle pris la parole en s'adressant à un homme derrière la statue.

« Mon frère tu es le meilleur tailleur que je connaisse ! Cette statue est si parfaite, exactement comme je voulait ! Merci ! »