PDV CLAIRE
Moi et l'homme arrivâmes dans un long couloir sombre. Ma main était encore dans la sienne. La musique avait stoppé depuis peu, et la voix disparut. Je me retrouvais donc seule dans cet endroit inconnu avec un inconnu. Je n'avais pas eu le temps de voir son visage. Tout se que je savais, c'est qu'il était grand. Un long manteau noir qui lui arrivait au genoux lui cachait le corps. Il paraissait musclé, fort. Pourtant sa prise sur ma main était délicate. Comme s'il avait peur de me faire mal.
En y repensant, j'avais peur. Très peur même, mais la curiosité était si forte, que celle ci masquait mon sentiment de peur. Il marchait devant moi, me guidait à travers se labyrinthe de tunnels. Il se retournait souvent, je pouvais seulement voir ses yeux. Ils étaient d'un vert si perçant que je rougissait à chaque fois que ceux ci se posaient sur moi. Nous ne marchâmes pas plus longtemps, pour enfin arriver dans une immense pièce, aussi grande que la première que j'avais vu. Il lâcha ma main et enleva son manteau noir avant de le poser sur un grand lit, que je n'avais pas encore remarqué. Il alla ensuite s'asseoir sur un tabouret en face d'un orgue.
J'était émerveillé.
C'était si majestueux et surtout, la musique que l'objet produisait était si magnifique.
Je n'avais pas réaliser que j'étais planté là, au milieux de la pièce à le regarder avec de gros yeux. Il me fit un signe de la main, me disait de m'approcher. Je bougea un peu les pied et il refit le même signe sans aucun mot. Stupidité de merde! Je marcha lentement, sous son regard perçant. Il me fit un signe gracieux indiquant un petit banc noir. Je m'assit, mais il ne me quitta aucunement des yeux. Mal à l'aise, je gigotait un peu pour trouver un position convenable. Nous nous regardions durant un long moment. C'est à se moment que je l'analysa. Bien sur, je ne savais aucunement à qui j'avais à faire.
L'homme portait un masque noir qui lui couvrait les yeux jusqu'au nez. Je pouvais voir ses lèvres roses et pulpeuses et un menton fin. Il avait un mâchoire définie, se que j'aurais trouvé très sexy, mais dans cette situation, c'était plus difficile de le trouver attirant. Un petit grain de beauté était situé sur le coin gauche de ses lèvres. Il avait des larges épaules, se qui le rendait très masculin et difficile à combattre. Il apporta ensuite de long doigts fins dans ses cheveux noisette bouclé. Il les recoiffa rapidement en les secouent, puis remit sa main sur ses genoux.
J'avais la bouche sèche. Aucun d'entre nous n'avait encore parlé. Je me sentit tout à coup très nerveuse. La magie et le rêve semblait prendre fin devant mes yeux pour me laissé dans la réalité. J'étais dans un endroit inconnu avec un inconnu qui m'avait kidnappé. Je le quitta du regard pour trouvé une sortie potentielle. Je n'analysa aucunement la pièce, beaucoup trop concentré à sortir de cet endroit. Je n'y trouvais aucunes fenêtres ou porte. Il semblait qu'on ne pouvait sortir de cet endroit. Mon coeur palpita dans ma poitrine. Je me leva brusquement se qui le déstabilisa. Oui! Il fallait qu'il soit déstabilisé. Il n'aurais pas le temps de réagir.
Je me précipita vers la droite, alors qu'il était vers la gauche. Il se leva très rapidement pour me poursuivre. Je fit le tour du lit pour ensuite me précipiter vers l'orgue. Il était maintenant vers l'avant et moi vers l'arrière. Nous étions en train de jouer au chat et à la souris. J'étais la proie et il était le prédateur. Ses yeux étaient plus foncé qu'à l'habitude. Je ne pouvais aucunement lire ses yeux. Il semblait furieux, amusé, déterminé? Tout cela n'était qu'un jeu pour lui? Il ne se cherchait qu'une proie, un petit jouet? Et bien qu'il aille se faire foutre. Je me barrerai pour m'en sortir.
Plus personne ne bougeai. Je respirai fort.Il commença à marcher lentement. Je fit de même en sens inverse du sien. Il s'arrêta puis recommença plusieurs fois. Je commençais à m'affaiblir, mais je ne devais pas le montrer. Il ne devait pas le savoir. Cela pourrait réduire mes chances de sortir de cet endroit. Je décida de faire un sprint vers se qui me paraissait une petite porte caché par une étagère rempli de livre encore une fois.
L'homme alla beaucoup plus vite que moi. Il m'attrapa par derrière. Je me débattais, lui criait de me lâcher et lui criais beaucoup de noms différents. Il sorti rapidement un mouchoir imbibé d'un odeur désagréable. Oh non, pas du chloroforme! Merde! Je succomba aux ténèbres après quelques secondes.
PDV CLAIRE
Je me réveilla en sursaut. J'avais encore les images de ce qui c'était passé . Je n'avais aucune idée depuis quand j'étais dans cet endroit ou depuis quand j'étais endormi. Cet enfoiré m'avais drogué. Je me trouvais encore dans la même chambre que la première fois que je m'étais réveillé dans cet étrange château. Je me leva d'un bon. Mauvaise idée. Un mal de tête écrasant vint et je devint étourdi pour un moment.
Je vis que sur la table de chevet à ma gauche, une lettre bleu avec un ruban noir se trouvait là. Alors c'étais bien lui, l'homme qui m'envoyait des lettres. Je savais que je n'étais pas folle, Louis ne me croyait pas.
Et puis, je pensa enfin à Louis. Oh mon dieu. Il devait être si inquiet, lui qui aimait savoir où j'étais en tout temps. J'ouvris l'enveloppe avec furie, il croyait vraiment pouvoir nous séparer? Me séquestrer contre mon gré en pouvoir penser qu'il allait s'en allait s'en sortir? Pense encore, salaud. Louis me retrouvera.
"Chère beauté si fragile, comment un coeur meurtri peut t-il être réparer si l'ange ne peut pas l'aider? H. "
(Yoyoyoo les copains! J'aime beaucoup ce chapitre malgré que j'aurais pu mettre plus de texte.. Au prochain alors! Voter, commenter bref soyez actif!! Merci de me lire encore malgré mes retards! Xx)
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1856
FanfictionUne histoire vielle de 160 ans, un enlèvement, des poèmes et un triangle amoureux. Qu'ont-ils en commun?