Chapitre 6

88 8 6
                                    

PDV CLAIRE

Je relu la lettre attentivement plusieurs fois. De quoi parlait-il? Qui était cet ange? L'homme était certainement dérangé. Je reposa la lettre sur la table de chevet. Je passa la devant une commode et vit un miroir que je n'avais pas remarqué. Je vis qu'il m'avait encore changé. Je ne portais plus la petite robe bleue, mais une nuisette bourgogne. Il me prenait pour une poupée qu'on peut faire se qu'on veut avec elle? Vas te faire enculé sale con.

Je me précipita vers la salle de bain et vomi. Encore une fois, la pensé d'un homme m'ayant vu et pris avantage de mon inconscience me dégoutait. Une envie insupportable de vomir me frappa. J'accouru vers la toilette et me vida les tripes. Un peu étourdi, je me rinça le visage et vit mon reflet. Le miroir reflétait une jeune femme apeurer et seule. Je ne me reconnaissait plus. J'avais perdu mes couleur. Plus de joues rosies et de lèvres rouges. Mais bon, je n'avais pas le temps de penser à cette merde. Je devais me barrer. Je ne pouvais jute pas rester ici, en disant que tout irais bien. J'ai des études a entreprendre, une famille, des amis...

Je sortis rapidement de la salle de bain et me précipita vers la porte de la chambre. Je tourna la poignée mais celle-ci de bougea aucunement. Je força, mais rien à faire. L'enculé m'avait embarré dans cette pièce.

"Vraiment? Tu me laisse ici? Bordel que t'ais-je fais pour me kidnappé, huh?"

Je criais, déversant ma colère dans mes mots. Je criais, en espérant que le connard m'entende. Bien sur, je ne voulais pas le provoquer. Je ne gagnerai rien en aggravant mon cas. Je tendis l'oreille, espérant avoir une réaction. Je voulais le voir, voir qui se cachait derrière le masque. J'attendis, mais rien. Je retourna vers la porte et m'assied contre celle-ci. Je pleura, c'était bien une des seule chose que je savais faire correctement.

Apres plusieurs minutes, quelque chose me chatouilla le bas du dos. Je me retourna brusquement, et vu coincé entre le mur et la porte, une enveloppe bleue, mais sans ruban, cette fois si. Je l'ouvris, les mains tremblantes.

"Tu es si jolie dans cette tenue. Je savais que le rouge était ta couleur. H"

Bordel, il n'est qu'un pervert dégueulasse. Je me leva et tira encore une fois sur la poignée de porte. Je me rassis au bas de la porte. Je savais que je ne pouvais rien faire.

"Vous savez.. Je ne connais rien sur vous. Pourquoi vous caché de la sorte?"

J'essaya de sembler calme et sereine, en confiance, mais c'était si difficile de ne pas lui crier toutes sortes de nom. J'attendu quelques minutes, puis sentit le sentiment familier de la lettre sous la porte. Et en effet, une autre lettre bleu poudre se tenait là. Je l'ouvris et fut certainement surprise.

"Mais, pour notre amour, il était plus fort de tout monde que l'amour de ceux plus âgé que nous. De plusieurs de tout un monde plus sages que nous, et ni les anges là-haut dans les cieux, ni les démons sous la mer, ne peuvent jamais disjoindre mon âme de l'âme de la très belle Annabel Lee."

C'était un de mes poèmes préféré de Poe. Je finis de le lire à voix haute, et senti une étrange brise sur mon cou. Je me leva d'un coup. Cela ressemblait beaucoup trop à un souffle humain. Je tourna sur place, essayant de voir s'il y avait quelqu'un d'autre avec moi. Je cria ensuite;

"Mais qui êtes-vous?!"

Quelques secondes après avoir parlé, une enveloppe bleue fut projeter rapidement dans la pièce, par son entré habituel. Je l'ouvris à la hâte.

"J'ai 22 ans."

J'avais 19 ans. Je savais que cette information ne m'aiderais pas à m'enfuir ou à aider les policiers pour retracer mon kidnappeur. Je savais aussi que je n'arriverais à rien en cette soirée. Je venais tout juste de remarquer le cadran sur l'une des tables de nuits. Évidement, la chambre ne possédait aucune fenêtre, la rendant encore plus étouffante et impossible à savoir le temps de la journée.

"Pouvez-vous me laissé sortir?"

J'attendais une réponse avec impatience, mais elle ne vint pas.

"S'il vous plait?"

L'homme ne répondit jamais. Je tournais en rond depuis quelques heures, maintenant. Je décida alors d'aller prendre une douche. Je me dirigea vers la salle de bain attenante. Je devais l'admettre, elle était très belle. Un géant miroir trônait dans le coin gauche, et un magnifique bain à patte était dans le coin droit. Un petit rideau léger était aussi installé. Proche de celui ci, un ancien gramophone était surélevé sur une petite table de bois simple. J'était bien sur émerveillé. Avoir un gramophone était un rêve stupide de jeunesse. J'ai toujours été attiré par les objets vieillots. Ils sont en quelque sorte une de mes passions. Un bac contenant quelques vinyles. J'en choisi un qui me semblait être de la musique classique. Je le mis en marche sans aucun problème, j'avais tellement écouté de video sur youtube démontrant comme l'antiquité fonctionnait.

La musique s'infiltra lentement dans la salle de bain, rendant le tout si agréable. Je remarqua un petit bout de papier plié en deux. Je l'ouvris, confuse.

"Je sais que tu rêves de posséder cette merveille depuis longtemps."

C'était dérangeant. Il avait du venir pendant que j'était endormie. Je farfouilla alors dans les armoires pour trouver une serviette, mon shampoing préféré et quelque autres produits de beauté. J'était effrayé que cet homme savait plein de petites choses à propos de moi.

J'alluma l'eau et la mis chaude. Je me déshabilla rapidement et entra dans la douche. Je me sentais si bien. L'eau chaude me calma instantanément, et la musique rendait la chose encore plus divine. J'aurais pu tout oublier, mais je ne pouvais pas. La réalité me frappa de plein fouet, je savais que je n'avais pas le temps de me pavaner. Je devais partir. Ma famille me manquait, Louis me manquait terriblement.

Je me lava rapidement puis sortit au bout de trente minutes. Je m'habilla rapidement et retourna dans la chambre. Je vis une pille de vêtement sur le lit, en plus d'une lettre.

"La porte est ouverte, la maison à toi, et mon coeur entre tes mains d'ange. H"



(SALUT LA COMPAGNIE! Je suis de retour avec un nouveau chapitre (woup woup) Il me semble que je donne toujours le même monologue et que en fin de compte, je fini toujours par publié un chapitre dans la semaine suivante, mais je vais le redire. Dooonc, j'ai des examen qui arrive bientôt (très bientôt) et je dois étudier et me concentrer. Je dois avouer que je n'ai pas commencé le chapitre 27 de: c'était lui. (OOOOOOPSI) dooooonc cela pourrais être long! Xx )

1856 Où les histoires vivent. Découvrez maintenant