Alycia [ Maraudeurs Fanfiction ]

Chapitre 2: Nouvelle maison

Quand Alycia vit le château de Poudlard pour la première fois, son coeur bondit en remarquant qu'il était bien plus majestueux que sa précédente école. Cet assemblage de pierres, formait une œuvre d'art complexe et monumentale. Bien plus inspirant que la pyramide de Keops, avec presque autant de secrets, de passages invisibles...Presque aussi beau que les forêts canadiennes au réveil de l'automne...Elle resta bouche bée, les yeux exorbités, les jambes tremblantes, les mains ballantes, devant tant de splendeur à la fois.

« C'est impressionnant n'est ce pas ?, fit une voix dans son dos.

― Oui...

― Rassure toi, même après des années, il fait toujours autant d'effets. »

Elle se retourna pour tomber nez à nez avec un être qui faisait au moins trois fois sa taille. Un demi-géant, qui portait un assortiment de rats à sa ceinture et une drôle de cuirasse autour de son ventre. Elle leva la tête pour apercevoir sa figure semi cachée par une barbe brune mal coupée et de gros sourcils noirs.

« Vu que tu es nouvelle, tu vas venir avec les premières années pour suivre la répartition, Dumbledore m'a tout raconté, et surtout ne t'inquiètes pas, l'ambiance à Poudlard est l'une des meilleures au monde... »

Cet homme lui parut tout de suite des plus honnêtes et fidèles, comme si elle pouvait lire dans son regard sombre, la bienveillance d'un père, l'attention d'un frère ou encore la sensibilité d'un homme. Il lui désigna la file d'enfants de onze ans à peine, qui gravissait les marches du couloir. Elle les suivit, et encore une fois, elle ne passa inaperçue. Elle entendit même un fillette commenter ses longs cheveux blonds platines et la coiffure complexe qu'elle avait l'habitude d'arborer.

Devant la grosse porte de la Grande Salle, une vieille femme habillée de vert leur fit un discours sur le principe des maisons, principe qu'elle connaissait déjà, et qu'elle avait hâte de retrouver. Puis ils les firent entrer, alors que se trouvaient déjà assis les autres résidents. En passant, elle vit les maraudeurs, qui étonnamment lui firent un signe de la main, puis Lily, Alice et Franck qui l'encouragèrent d'un signe de tête, et enfin Dumbledore, qui la reconnut presque aussitôt.

« Zoé Abinton »

La fillette qui avait parlé avec son amie de sa coiffure, courut s'asseoir sur le siège.

« POUFSOUFFLE ! »

Et ainsi, défilèrent les étudiants sous les cris de joie, d'euphorie générale. Quand une maison gagnait un membre, on eut dit qu'elle gagnait une guerre, une bataille, un combat sans pitié. C'était à celle qui criait le plus fort, qui accueillait le plus sincèrement les nouveaux en son sein. On tapait sur les tables, on riait, on rugissait, on sifflait, et les premières années se laissaient prendre aux jeux, laissant traîner le suspens, sous les regards brillants des professeurs. Et puis vint son tour.

Les voix se turent. Laissant place aux chuchotement. C'est elle, « l'inconnue aux yeux clairs ». Celle qui vient de loin, d'on ne sait où. Qui rentre à Poudlard à quinze ans, presque seize. On la veut. La maison qui l'obtient, c'est obtenir une once de popularité. Alors qu'Alycia gravissait les marches, elle perçut les rires des maraudeurs. Ils hurlaient son nom, la souhaitant à Gryffondor.

Mais elle, que voulait-elle. La vieille femme, que tout le monde appelait McGonagall, posa sur sa crinière le chapeau chargé de la lourde tâche du choix crucial.

« Ah ! »

Elle bondit. Il venait de parler, de vociférer dans son oreille.

« Salut..., murmura t-elle. C'est donc toi le choixpeau magique dont tout le monde parle, y compris à Ilvermorny ? »