Chapitre 21

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Les jours suivant passèrent aussi calmement que rapidement. Les projets avançaient à vue d'œil et tout le monde était extrêmement content. L'ambiance du village était festive, les habitants se parlaient tous, même ceux qui pourtant se faisaient la guerre à cause d'un champ de pomme de terre un peu trop envahissant au goût de l'autre.
Chez Jean, qui était depuis quelque temps constamment plein, c'est là qu'on pouvait se rendre le plus compte de la sympathie qui régnait. Chacun respectait l'autre et tous s'entraidaient. Les pages commençaient à s'amonceler, ce qui réjouissait le groupe et notamment Andrew.
Andrew lui, était aux anges, il voyait la concrétisation d'un de ses projets comme il ne l'avait jamais vu. Tout avançait à la vitesse de l'éclair grâce à la cohésion de groupe qu'il avait construite. Il était presque submergé par la masse de travail à accomplir entre les conseils qu'il devaient donner, avec joie bien sûr, aux apprentis écrivains, les corrections qu'ils devaient apporter, les coups de fil qu'il devait passer pour trouver un imprimeur, être sûr que la couverture soit comme il le souhaitait... Heureusement, il pouvait compter sur Sophia.
La magnifique rousse l'aidait énormément, en plus du chapitre qu'elle écrivait et de la petite fille qu'elle avait prise sous son aile, elle ramenait beaucoup de travail chez elle, le soir, arrivait tôt le matin, et repartait en dernière. Le Britannique lui avait dit plus d'une fois de ralentir la cadence et de ne pas s'épuiser, mais ça lui plaisait, alors, elle continuait. C'était elle la plupart du temps qui tapait à l'ordinateur les bouts de texte validés , par exemple.
Dans tout ce brouhaha amical, ce jour-là, alors qu'il venait de raccrocher après un appel plutôt long, Andrew avait un grand sourire béat sur le visage. Il alla jusqu'au bar et fit teinter la cloche, pour que l'attention soit uniquement portée sur lui. Depuis le début du projet, cette sonnette signifiait souvent une bonne nouvelle, alors, tout le monde se taisait systématiquement.
« Les amis, j'ai une grande nouvelle, affirma l'Anglais quand il eut la concentration de tout son auditoire, après la publication du premier article de John dans le journal de la région, il y a une petite maison d'édition, qui a déjà publier un dizaine de livres qui nous a repérée. Je viens d'avoir le responsable au téléphone, et j'ai l'impression que se sont des gens honnêtes et bien. Ils sont prêts à nous éditer, si nous finissons dans les temps qu'ils nous imposent !

- Combien de temps ? Cria une voix

- Un mois et demi. Je sais que c'est court, mais regarder notre avancée en moins de deux semaines, si nous continuons ainsi, nous aurons suffisamment de temps, j'en suis convaincu ! Et être contacté avant même d'avoir fini la première écriture, ça n'est pas anodin ! Procédons à un vote, que ce qui sont pour lèvent la main ! »
Certains bras furent hésitants, d'autre totalement convaincu, mais, pour le bonheur d'Andrew, la majorité, et même bien plus, l'avait emporté en sa faveur haut la main, c'était bien le cas de le dire.
Après ça, des sourires encore plus grands, accompagnés d'une gagne invincible à frapper le café, les groupes sont retournés travailler, déterminer à finir dans les temps et à rendre un travail impeccable. Le chef du projet retourna dehors pour donner la confirmation de leur accord à la maison d'édition, et le directeur lui promis de passer en personne dans les jours suivant pour signer le contrat.

Quand il retourna au bar, il chercha John des yeux, il naviguait entre les groupes pour donner des conseils d'écriture.
« John, je tenais vraiment à te remercier pour ce que tu as fais ! C'est génial ! Grâce à toi, on a pût trouver un éditeur, ton article devait être super pour avoir attiré l'œil d'une maison, et même d'une petite !

- Ce n'est rien ! J'ai seulement décrit cette fabuleuse ambiance et le concept original. Je n'ai rien révélé de l'intrigue, je le jure, plaisanta le journaliste. »
La journée passa rapidement, et le soir venue, quand presque tout le monde était parti, Andrew se plaça, comme à son habitude au bar. Il relisait les textes finis dans la journée, prenait des notes et corrigeait quelques grosses fautes de grammaire. Il redonnerait les feuilles aux groupes s'il y avait trop de choses à changer, il préférait, pour que l'histoire garde bien le cap choisi.
« Tu veux de l'aide ? questionna la jolie rousse qui venait de s'installer à ses côtés.
_ Ça ne serait pas de refus, mais, ne te tue pas dans le travail, je peut m'en sortir seul tu sais.

- Çà me fait toujours plaisir de t'aider, et puis, je crois que tu en as bien besoin, souria-t-elle en désignant la pile de feuilles amoncelées sur le bar, à côté de lui. »
Ils passèrent un long moment à discuter et à corriger des textes, à la fin, aucun des deux n'arrivait plus à lire un seul mot, tant leurs yeux et leur esprit étaient fatigués. La jeune femme fini par partir après avoir insisté pour prendre un tas de feuilles « en cas d'insomnie » avait-elle trouvé juste d'insister.
« Tu l'aimes bien cette petite ou je me trompe ? Demanda Emilia de derrière son bar, alors que le Britannique fixait encore la porte.
_ Hein ? Ah ! Euh... oui, 'fin non, bredouilla-t-il, confusément.
_ Tu ferais bien d'aller te coucher toi aussi, rigola la barmaid »
La femme qui essuyait perpétuellement son bar de manière obsessionnelle avait compris depuis bien longtemps qu'entre les deux jeunes gens le courant était tout de suite passé !

***

Hey les ami(e)s ! Je poste le chapitre si tôt parce qu'aujourd'hui c'est mon anniversaire ! Donc voila...

Alors, comme vous le sentez sans doute, ça sent la fin ! Il ne reste plus beaucoup de chapitre !

Donnez vos avis et à la semaine prochaine ! 




Mamie_grumpy

Chez JeanOù les histoires vivent. Découvrez maintenant