Le temps et l'espace sont deux choses linéaires. Tantôt ils se rejoignent, tantôt ils se séparent. Quand une jeune orpheline qui ne rêve que de liberté et d'une famille se fait projeter dans un futur proche accompagnée de ses deux amis, qu'adviendra...
Je parcourait d'un pas rapide la distance entre le couloir de ma cellule et l'autre adjacent sans me préoccuper des jérémiades du barman. Je m'arrêtais à l'angle du couloir quand un soldat surgit.
Il n'eut même pas le temps de crier qu'il se reçut un violent coup de poing de ma part.
Réflexe.
Il tomba sans grâce au sol. Le nez cassé. Je fit craquer mes phalanges et en profitait pour dépouiller le soldat. Je rangeait son pistolet de service dans une poche intérieure de ma veste, attrapa son autre arme et la lança au barman qui s'était arrêté à côté de moi.
Je fouillait ses poche, attrapa une carte d'accès, la fourra dans ma poche extérieure de veste et me relevait quand j'eus soudain un élancement et me retins de justesse au mur le plus proche.
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Je traversait plusieurs couloirs vides. Méfiante, je jetait des regards furtifs à chaque coin d'ombre mais aucun soldat ne se montrait.
J'entendais que les trois autres me suivaient. Parfait. Je continuait ma marche puis nous finissons par aboutir à une sortie.
Je m'avance prudemment en balayant le lieu du regard. Nous avions aboutis à une sortie de secours adjacente à un grand bâtiment.
Nous sortons rapidement de l'enceinte de la base où nous étions retenus et rejoignons rapidement l'ombre d'une ruelle. Essoufflée, je marque une pause et m'adosse au mur.
J'ai la respiration rapide,mes blessures se sont réouvertes et me lancent. Je sentait déjà la fatigue gagner du terrain.
Je n'avais jusque là pas engagée de conversation avec mes compagnons infortunés et préféra les examiner plus soigneusement avant de prendre des risques.
À la lumière de la lune, je pu distinguer que la femme, était blonde, les traits fins, des yeux bleus azur et un corp svelte. Elle portait une combinaison d'un rose chromé avec un crâne et tibias entrecroisés et ses jambes finement musclées étaient enchâssée dans de souples bottes de cuir lui montant jusqu'au haut des genoux.
L'autre personne, le gars au bandana noir avait lui aussi un crâne imprimé sur le tissu de son couvre-chef. Il portait sur le nez de petites lunettes et des mèches des cheveux châtains dépassaient du tissu. Il avait une carrure robuste et imposante et portait une marinière et un treillis noir enchâssé dans de robustes bottes de cuir noir.
Le barman, lui portait un blouson d'aviateur en cuir brun et laine synthétique sûrement. Ouvert sur un t-shirt blanc et un Jean renforcé noir avec des rangers. Il était assez imposant et l'on pouvais voir sa musculature sous son blouson.
