Chapitre 8: Fortes Fortuna juvat

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Bip...
Bip..
Bip.

Mmmh...

Bip...bip..bip.

Mmmh...?

Bip..bip.

Grmf.

Bip...bip..bip..bip...

- Meaw.

...Gné?

- Meaw...

Bip...bip...

Mais bordel,foutez-moi la paix....

- Meaw !

Mais put***, va miauler ailleurs sale bestio..Aïe !

- Meaw.

Mais ça fait mal !

- Oh attend future carpette, tu vas voir... !

BOUM !

- Outch.

C'est qu'il est dur ce sol...

- Meaw.

Putain de draps !

En essayant de me dépêtrer de ces draps encombrants,je jetais un œil à l'emmerdeur qui m'avait réveillé.

Un chat.

Une saleté de bestiole à poils roux.

Pff.

- Meaw

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- Meaw..

- Oh la ferme toi.

J'y arrivait enfin et me levais victorieuse..
..avant de perdre l'équilibre en marchant sur la maudite queue de ladite bestiole et de retomber aussi sec.

Et le chat feula de douleur et hérissa les poils.

Après m'être frotté mon pauvre fessier éprouvé, je me relevais en dardant un regard noir au chat.

Celui-ci ignora mon regard et continua de me fixer, stoïque.

- Eh bien quoi ? Râlais-je de mauvaise humeur. Tu veux une sardine ?

Aucune réponse.

Je soupirait.

- Et d'ailleurs, je suis où ?

Choisissant d'ignorer ce matou, je promenais mon regard autour de moi et pu constater une chose.

Quand même grossière.

Une énorme infirmerie.
Génial.

Bon. Réfléchissons.

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