Chapitre 7

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Tout en se dégageant de moi, Alex m'a parlé.

- Merci!

Je lui ai fait un petit sourire.

- Si tu veux me parler de ce qui t'arrive, je suis là .lui ai-je dit.

Il m'a regardé et a laissé échapper un petit sourire. Je me suis assise à côté de lui. Il s'est retouné vers moi.

- Je viens de recevoir un appel de chez nous. Mon père a eu un accident de voiture et en ce moment même, il est dans le coma.

J'étais triste pour lui. Des tonnes de questions traversaient mon esprit. Je ne savais pas quoi lui dire pour le rassurer. Je n'ai jamais été confrontée à une telle situation. Comment réagir?

- Je suis vraiment désolé. Je ne sais pas quoi te dire. Je ne veux pas te dire que ça va aller parce que la vie nous réserve parfois des surprises. Ne croit pas que je ...

Alex m'a alors pris la main.

- Ne t'inquiète pas. En étant avec moi, tu m'aides déjà dit-il. Est-ce que tu peux rester avec moi cette journée. C'est débile et je fais pitié en te disant ça, mais je n'ai pas envie de me retrouver tout seul. Je ne veux pas non plus en parler aux autres.

- Oui, ne t'inquiètes pas. Je suis là.

- Merci!

- Je suis sûre que les médecins vont faire tout leur possible pour qu'il aille bien.

- Cette réplique sonne comme tiré d'un film.

Je paniquais.

- T'inquiètes, je rigole dit il.

Au moins, j'avais réussi à le faire sourire. Sans le vouloir, mais ça n'avait aucune importance.

Je suis descendue dans ma chambre prévenir tout de même Lilly que je n'y allais pas au parc d'attractions. Du coup, elle n'a pas prévenu les autres non plus. Elle voulait qu'on aille tous ensemble. Je suis montée chez Alex. En chemin, je me demandais ce que je pouvais faire pour qu'il aille un peu mieux, pour s'évader un peu. Je ne trouvais rien. Je suis arrivée dans sa chambre.

- Me revoilà.

Il n'y avait personne. Bizarre. Tiens, il est couché sur le canapé. Je ne crois pas qu'il soit en train de dormir parce que ça ne fait pas longtemps que je suis descendue dans ma chambre.

- Alex?

Je l'ai appelé à maintes reprises, mais il ne répondait pas. Je commençais à m'inquièter. En me rapprochant de plus près j'ai remarqué qu'il y avait à côté d'un verre d'eau, des comprimés. Il voulait sûrement dormir, mais n'y arrivais pas. J'ai voulu ranger le verre, et en me penchant, j'ai remarqué qu'il y avait un bon nombre de ces comprimés par terre. D'un coup, le bras d'Alex est retombé et a touché le sol. J'ai soulevé son bras, mais c'était comme s'il n'était pas là. Je l'ai appelé encore et encore. Je l'ai secoué. Je ne savais plus quoi faire. Sans m'en aperçevoir, j'étais en train de trembler. Je paniquais. Au même moment, Conrad est entré dans la pièce et en me voyant dans cet état a couru vers moi. Il a appelé l'ambulance. Celle-ci est arrivée quelques instants plus tard. Ils sont rentrés dans la chambre et sans m'en rendre compte, ils le transportaient àl'hôpital. Conrad a éssayé de me rassurer mais cela ne servait à rien. Je ne voyais plus rien: j'ai senti les larmes qui coulaient sur mes joues. Ils ne laissaient personne rentrer avec lui dans l'ambulance. Conrad a pris alors sa voiture et je l'ai accompagné. Je n'arrêtais pas de pleurer dans la voiture. Je ne voulais pas qu'il lui arrive quelque chose. Je n'aurais pas dû le laisser seul, après la terrible nouvelle qu'il venait de recevoir. Si j'étais restée à ses côtés, rien de cela n'aurait pu se produire. Arrivés à l'hôpital, je suis restée une éternité dans la salle d'attente. Je n'en pouvais plus de cette attente. Conrad est allé me chercher un café pour que je puisse me calmer un peu, tellement j'étais inquiète. Je ne pouvais certainement pas être en train de boire tranquillement un café, en sachant qu'Alex était en danger. Il fallait que je sache. Le docteur est venu, et heureusement, Alex était hors de danger. Il avait pris de nombreux cachets en même temps. Il a annoncé qu'une seule personne pouvait aller le voir. Conrad m'a laissé y aller, tellement j'étais en stress. Arrivée devant la chambre, j'ai pu le voir par la vitrine. J'ai hésité avant d'entrer. Même si je le savais hors de danger, je ne pouvais pas m'empêcher de penser qu'il a éssayé de faire une chose pareille. Je suis rentrée dans la chambre, mais il se reposait encore. Le docteur avait prévenu qu'il était inconscient, mais je voulais tout de même le voir. Je me suis assise à côté de lui, et ais pris sa main.

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