Oh Death... Tome 1 [ EN RÉÉCRITURE / CORRECTION ]

Brume

Des images brumeuses, voilà se que Tony Stark voit.

Du sang...

-Tout va bien...

Du métal...

-Je me suis occupé de vous...

De la lumière...

-Ne vous inquiètez pas, Tony...

Des cheveux bruns...

-Ça va aller...

Deux yeux bruns ténébreux, protecteurs...

-Vous allez survivre...

Il se réveille avec un long fil blanc dans la narine droite de son nez. Les souvenir de ses derniers moments le frappe, l'attaque qu'il y a eu après sa présentation de son tout dernier objet à tuer.

Il retire rapidement son fils en gémissant de douleur, arrachant la fin de son nez, puis remarque un verre d'eau, pas des plus propre, poser sur une petite table à côté de lui.

Il vas pour le prendre, mais le renverse. L'eau pollué tombe sur une jeune fille endormie au pied du lit. Elle se relève rapidement, surprise et observe Tony quelques secondes avant de prendre le verre au sol et va le remplir plus loin, en soupirant.

Stark tousse avant de voir un autre homme qui se fait la barbe devant un petit miroir. Il tente de se lever, mais se fait couper par un solide fil.

-Je ne ferais pas ça si j'était vous... monsieur Stark. Dit la jeune fille en revenant avec l'eau, hésitant sur la façon qu'elle devait l'appeler.

Elle pose la verre sur la table ainsi qu'un petit mirroir sale. En se tournant, Stark voit une batterie de voiture. Il prend un des fils dans sa main et le suit jusqu'à sa poitrine, sous des bandages... Il les enlève rapidement, les arrachant presque de son corps pour découvrir un drôle d'objet circulaire planté dans son torse.

La jeune lui donne le verre en simpatie et Tony s'assied de lui-même, pour regarder son... ajout. L'homme fini de se raser et se dirige vers un maigre repas, déjà en préparation au dessus d'un feu.

-Putain, qu'est que vous m'avez fait? Demande Stark en regardant sa blessure avec le miroir, avant de lancer un regard au cuisinier.

-Ce que nous avons fait? Dit l'homme, lançant un court regard au milliardaire. Mais on n'a fait que vous sauver la vie. Nous avons extrait pas mal d'éclats de shrapnel, mais il en reste beaucoup. Ils se dirigent vers votre cloison intraventriculaire.

-Tenez! Vous voulez voir? J'ai garder un petit souvenir... Dit la jeune fille triste. Regardez...

Elle lui tend un petit pot avec un bout de shrapnel brillant à l'intérieur. Il le prend et regarde attentivement.

-J'ai vu beaucoup de blessés comme vous dans mon village. Continue l'homme avec un drôle d'accent, qu'il n'arrive pas exactement à placer. On les appelle les morts qui marchent, parce que les barbillons mettent plus d'une semaine à atteindre les organes vitaux.

-Qu'est-ce que c'est que ça? Demande Tony.

-Ça! C'est un éléctro-aimant! Connecté à une batterie de voiture. Dit la jeune fille sur le tond de l'évidence, maintenant assise en regardant le feu, les yeux vides. Tout ça, ça empêche le shrapnel de pénétrer dans votre cœur!