Chapitre 17-L'attaque funeste

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Donc je vais vous présentez le dernier chapitre de ce tome !

Mais avant tout j'aimerais remercier ceux qui ont continuer a me suivre après le tome 1 .

Je tiens a remercier plus particulièrement Selbe4 pour ces j'aime qui mont beaucoup encourager a continuer de publier . Donc merci . 

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-Je ne veux pas changer !

-Malheureusement ce n'est pas quelque chose qu'on décide, répliqua grand-père sèchement, alors tu vas faire ce qu'on te dit.

-Je refuse, tu ne m'y obligeras pas !

Il se leva avec une rapidité surprenante, ses yeux brillèrent de fureur.

-Saphir Morgan, tu feras ce qu'on te dit un point c'est tout. Tu peux hurler, t'énerver, faire exploser cette maison, ça ne changera rien !

Muée par la peur et un terrible sentiment d'incompréhension, je sentis les larmes couler sur mon visage.

-Tu ne comprends rien, murmurais-je.

Il ne répondit pas.

-Je te déteste, hurlais-je d'un coup, toi et ton égoïsme !

Avant qu'on ne m'arrête, je me sauvais en courant et sortis dehors, l'air frais me fit frisonner, je me ruais vers le seul endroit qui me vint à l'esprit. Le pommier de ma mère, je m'abandonnais le long du tronc et sanglotais.

Il ne comprenait rien. Toujours à me mentir, à me cacher des choses et décider pour moi, c'était trop ! Je n'en pouvais plus de tout ça, je me sentais seule face au monde. J'avais une destinée toute tracée même si j'ignorais encore son étendu et ce qu'elle incluait, je savais juste qu'elle était douloureuse et blessante un peu plus chaque jour.

Même une fois calmée, je restais sous mon arbre pendant...je ne sais pas, des minutes, des heures, peu importait.

Je commençais à grelotter à l'extrême et à ne plus sentir le bout de mes doigts lorsque j'entendis des cris, une lumière vive m'aveugla. Je me relevais d'un bond, un hurlement de loup résonna dans la pénombre, je me ruais vers les bruits. Ce ne fut qu'une fois sortie des rangs de pommiers que je découvris l'horreur, alors je su ce que j'avais oublié. Trois femmes se tenait dans le jardin, elles n'avaient rien d'humain sinon la forme de leur corps, leur peau étaient recouvertes d'écailles grises qui brillaient faiblement sous la lumière de la lune, leurs cheveux étaient collé à leur crâne comme tenue par du gel extra-fort, leur yeux étaient rouges et elles n'avaient pas de nez, juste deux fentes. Leurs doigts ressemblaient à des serres, je déglutis. Celle aux cheveux rouges leva sa main d'un geste dédaigneux et expulsa un loup aux teintes beige, je reconnus immédiatement Lorie.

Je poussais un cri et me lançais dans la mêlée sans même avoir conscience du danger que je courrais, la douleur me traversa les côtes alors que mes pieds quittaient le sol, je m'écrasais lourdement sur le sol dans un bruit sec. Je gémis, à demie assommée. Le reste fut un peu confus, je sentis Tom me prendre dans ses bras et m'éloigner alors que la voix forte de mon grand-père résonnait, je l'entendis jeter des sorts et à travers ma vue floue, j'entraperçus des jets de lumières.

-Saphir, murmura Tom lentement, réveilles-toi...allez tiens le coup, ça va aller.

Sa voix était suppliante. Je sentis une main douce toucher mon visage et une odeur de lilas me caressa le nez. Grand-mère.

-Elle s'en remettra, juste un mauvais coup sur la tête, je vais aider Arthur ! Mettez vous à l'abri.

J'entendais les bruits d'explosions, je sentais l'odeur de fumée et de sang, Tom ne cessait de me murmurer que « tout irait bien » mais rien n'allait bien. J'aurais pu évité ça. Si seulement, je m'en étais souvenue !

Petit à petit, je retrouvais la vue et mon front me lançait salement, je m'asseyais, Tom m'y aida.

-Mon amour, ça va ? s'inquiéta-t-il.

J'essuyais le sang qui coulait de mon front et acquiesçais, je cherchais mes grands-parents des yeux, ils combattaient vaillamment les trois succubes, je sentis l'espoir m'étreindre. Nous n'étions pas perdu, ils étaient tous deux de si grands sorciers, la victoire ne pouvait que nous appartenir.

Ce fut à ce moment là que la tournure du combat ne me parut plus si certain, les succubes se mirent à incanter dans une langue qui m'était inconnue, un jet s'échappa alors soudainement de celle du milieu et encercla mes grands-parents, tout ce que j'entendis fut des hurlements. Parmi ceux de mes grands-parents, j'entendis les miens alors que je me débattais pour aller les rejoindre. La vapeur noire disparut et je vis lentement les corps ensanglantés de mes grands-parents s'écraser sur le sol, j'hurlais, des larmes coulant sur mes joues.

C'était impossible ! Tom me lâcha, visiblement sous le choque, je sanglotais. La succube aux cheveux rouge explosa de rire.

Ce n'était réel, je faisais un cauchemars, ça ne pouvait pas être réel ! Je le refusais. Ils ne pouvaient pas être morts ! Pas eux, ils m'avaient élevés, ils m'avaient donné de l'amour. Je serrais les dents de chagrin. Je repensais aux derniers mots que j'avais prononcé, je ne les pensais pas et je n'aurais peut-être jamais l'occasion de m'excuser pour cela.

Je sentis mon chagrin se transformé en colère, ma magie pétilla dans mes veines, je relevais la tête et fixais hargneusement les succubes. Je ne laisserais pas ces crimes impunis, quitte à mourir pour cela !

Je me relevais tant bien que mal, mes côtes me lançaient sur tout le côté droit, je titubais et essayais d'avancer sur la terre dévastée, bourré de trou désormais. Je sentais mes veines et mes nerfs se contracter, grand-père avait tord, on pouvait contrôler sa Renaissance, on ne pouvait effectivement pas s'empêcher de changer mais on pouvait décider de renaître avant son anniversaire. Je le sentais dans mon corps, cette sensation de trop de magie étouffante, dérangeante et douloureuse. Je m'arrêtais une fois devant mes grands-parents, fixais le sol, un éclair transperça la quiétude du ciel noir.

-Ils nous envoient un enfant pour combattre, ricana celle aux cheveux bleu.

-Qui es-tu, s'écria la rouge, pour prétendre nous combattre ?

Je ne répondis pas, je me chargeais, les membres tremblants. Si je devais renaître jusqu'à en mourir pour sauver les miens, j'étais prête à faire ce sacrifice, quoiqu'il m'en coûte.

Je repensais à cette femme qui était morte dans ce café pour me protéger, à aucun moment, la menace de mort qui planait sur elle ne l'avait fait changé d'avis. Elle avait considéré que mourir pour me faire vivre n'était pas un prix élevé, je le comprenais maintenant, parfois il y a des choses que même la mort ne saurait détruire. J'étais moi-même prête à faire ce sacrifice aujourd'hui, je caressais le médaillon à mon cou, symbole de ma famille.

-Je suis...SAPHIR MORGAN, L'ENFANT DE LA NOIRCEUR, hurlais-je alors à plein poumons.

Ma magie explosa, incontrôlable, puissante et dévastatrice. La douleur me scia le ventre, ma tête sembla au bord de l'explosion, du sang coula d'entre mes lèvres entrouvertes.

Alors que je me sentais brûlée, incapable de respirer, ma magie détruisait tout sur son passage, jets de lumières et de noirceurs mêlés.

La dernière chose que je vis avant de m'enfoncer dans les ténèbres fut le visage apeuré de la succube.

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Voila voila dite moi comment vous trouvez cette fin de tome !




Saphir Morgan Tome 2Où les histoires vivent. Découvrez maintenant