Chapitre 10

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Après 20 minutes de douche brulante, je sors et me sens beaucoup mieux à présent. Puis j'entends un énorme bruit dans la cuisine. J'enroule vite une serviette autour de moi et cours vers la cuisine. Je vois Ethan écroulé par terre, et des morceaux de verre autour de lui. Je me précipite pour l'aider à le remonter avec une seule main car mon autre main tient la serviette, il s'appuie sur moi mais il est bien trop lourd et me fait tomber à côté de lui, à quelques centimètres des bouts de verres. Je regarde Ethan qui me fixe avec un sourire très charmeur tout en dévisageant mon corps ouvertement, j'explose de rire et lui met une légère tape sur le front pour rigoler. Je regarde si ma serviette cache bien tout mon corps. Ethan se relève avec un peu de mal et m'aide à me lever à son tour mais avec plus de faciliter que moi. Il me regarde avec un regard pervers. Je tire sur la serviette, gênée et file à la salle de bain pour aller me changer en lui criant de balayer les bouts de verres. J'enfile vite mon legging noir et mon pull bleu ciel Champion. Je me sèche mes cheveux en les lissant et retourne au salon. Je remarque qu'Ethan a déjà tout nettoyé. Remarquable.

- Qu'est-ce que tu avais fait tomber ? Demandais-je en nettoyant la table d'une voix neutre.

- Les vers, je suis encore désolé je ne sais pas ce qui m'arrive ce soir je pense que je vais rentrer, à demain Clanaë. Dit Ethan en courant vers la porte d'entrée en prenant ses chaussures à la main.

- Non, attend Eth... je n'ai pas le temps de finir ma phrase qu'il est déjà parti en train de courir dans la rue en chaussettes.

Je fronce des sourcils, la bouche grande ouverte. C'était quoi ça, bordel ? Pourquoi part-il d'un coup ? Est-ce que c'est le fait qu'il met vu en serviette ? Ou peut-être autre chose... Je suis plutôt triste de sa décision, je commençais à l'apprécier. Et je pensais que c'était réciproque. Mais il faut croire que non.

Je finis de nettoyer la table, j'éteins la télé et décide d'aller me coucher. En posant la tête sur mon oreiller, je regarde l'heure. Il n'est que vingt et une heures trente. Il aurait pu rester une bonne heure de plus tout de même, songeais-je tout en m'endormant.

ClanaëOù les histoires vivent. Découvrez maintenant