Mon Amour À Distance ❤️

• Invisible

J'avais mon Fabrice, ma Juliette, mes sincères amis et ma famille. Cela me suffisait amplement. Je n'avais pas besoin de jaloux dans ma vie. Je voulais une amie qui est des valeurs, qui me comprennent. Qui me donnent son avis mais ne détruisent pas ma relation d'amour. Et cette personne était Juliette.

L'amour me rendait dingue et faible. Parfois, je regardais mon miroir en me posant tellement de questions. Étais-je vraiment heureuse ? Le méritais-je ? Aurais-je la chance de vivre avec lui un jour ? Était-ce le bon ou celui qui m'aidait à traversé un chemin remplis de bosses ? Était-ce l'homme de ma vie ? Étais-je sincèrement heureuse ?

J'avais si peur de m'être trompé comme beaucoup de personnes, je pense. L'amour n'avait jamais fais parti de moi. C'était mon premier amour. Et ma confiance se méritait. Je dois être une femme assez compliqué à avoir, parfois j'étais seulement la copine à qui parler. Rien de plus rien de moins.
Avec Fabrice c'était différent, peut-être parce qu'on s'était rencontré sur Facebook. Et que la distance faisait parti de notre couple. Peut-être que si on aurait vécu dans la même ville, si on se serait croisé. Il ne m'aurait même pas remarqué.

Après tout, nous avions 9 ans d'écarts, alors dans la rue, j'aurai été invisible comme à chaque fois.
J'étais ivre amoureuse d'un homme qui n'avait pas confiance en lui pour trouver un boulot, qui ne cherchait même pas, j'en suis sûre. Il devait sûrement me le faire croire pour que je reste, pour que j'espère. Après tous les drames, après mon passé, mes larmes et ma haine, je méritais le bonheur. Mais je voulais une stabilité, je n'étais pas capable d'attendre très longtemps.

Je peux être très forte, garder la tête haute même quand je me sentais coulée du navire. Je pouvais l'encourager pendant un moment mais certainement pas toute ma vie. Je pouvais avoir 21 ans, souhaitant absolument la stabilité dans ma vie. J'avais le droit de demandé à un homme de bouger s'il voulait me garder car je me suis pas battu pour rester cloitré chez moi à attendre 80 ans pour lui.

Je méritais une vie meilleure que mon enfance ou mon adolescence. Une vie digne de mon combat et de mes larmes. Je voulais juste pensé à moi même si je devais en avoir mal au cœur à la fin...