LivaïxOc : Presque tout.

Chapitre 5. -" Casse toi ! T'es qui toi... d'abord.."

"Faire semblant de s'en foutre alors qu'à l'intérieur ça nous tue."

10 avril 850.
18.56

Dans les couloirs du QG d'investigation.

   Je le savais... Ho mon Dieu je le savais que j'aurais dû écouter plus attentivement Hanji... Pourquoi est-ce que j'ai étais  si distraite ! Impossible de me souvenir où se trouve la salle à manger. Bon sang mais quelle idiote ! Je ne sais même pas quelle heure il est... Si jamais j'arrive en retard... Je vais vraiment faire mauvaise impression. Déjà qu'ils se connaissent tous depuis des années et que j'arrive comme une fleur...

Je n'ai jamais été une fille très sociable j'ai du mal à me faire des amies parce que je n'arrive pas à accorder ma confiance, ni à m'amuser. Je ne sais pas profiter je crois... C'est stupide un peu. Je souffle bruyamment en remarquant je me trouve devant le bureau de Smith. Je me mords le poing violemment. Ça m'énerve... Je me retourne et dans un élan de colère prend le deuxième couloir j'avance rapidement puis je ralentis quand je commence à entendre des bruits et des échos de discussion. Puis quand j'aperçois enfin le réfectoire je suis soulagée mais en même temps une boule de stresser vient s'insinue au fond de mon ventre. Et si personne ne veut manger avec moi . Je respire bruyamment et m'engouffre dans le réfectoire.

    Au loin il y a Zoé, elle rigole bruyamment un verre d'alcool à la main. À sa table est aussi assis Le Major et Ackerman quand mes yeux croisent les siens je détourne le regard immédiatement. Il me met mal à l'aise. J'avance vers le comptoir et je prends négligemment un bol. Quand j'arrive en face de la personne qui doit me servir ce qui semble être de la soupe, il ne me voit pas directement et quand il me remarque enfin il m'arrache presque le bol des mains verse le liquide orangé dedans et me le rend tout aussi brusquement.
Je grogne entre mes dents quelques insultes à son égard puis fait demi-tour. Franchement... Et moi qui pensais qu'Ackerman était la seule personne énervante ici. Je m'étais trompée. Je m'assieds à une place libre. Je ne connais personne alors je mange en silence écoutant leurs bribes de conversation. Il parle de leur prochaine mission, de la nouvelle brigade d'entraînement.

Contrairement à ce que je pensais la soupe est plutôt bonne mais si je dois finir ma vie à manger ça je ne sais pas si je tiendrais. Alors que j'allais terminer mon bol la femme à côté de moi fit un mouvement brusque avec son bras et celui-ci vint s'écraser sur me bol. Juste avant que son bras continue sa route dans ma tronche je l'interceptai avec ma main et je lui renvoyai. Il y eut un silence gênant où je ramasse le bol qui était tombé au sol tandis que la femme derrière moi s'excuser, à moitié sérieuse et à moitié hilare. Je fronce des sourcils en voyant le bol casser. Mince. Je me relève en ignorant tout le monde. En même temps la honte me ronge l'estomac. Ma chemise est dégueulasse à présent alors que c'est la première fois que je l'enfilais.

     J'arrive vers le cuisinier. Et doucement je m'excuse en lui montrant le bol cassé. Il sort de ses gongues en me disant que ce bol coûter une fortune et blablabla. Je lui arrachai l'éponge des mains.

- J'irais vous en racheter un. Je dis lassée.

Il se tait. Je retourne à la table sous l'oeil attentif des soldats qui s'y trouve je nettoie rapidement ce qui est tombé sans trop m'attarder. Je veux juste partir. Bon sang mais quel cauchemar. Alors que je frottais plus fort pour enlever une tache plus tenace la femme posa une main sur la mienne. Surprise par ce contact je relève mes yeux vers elle en enlevant vivement ma main.

- Je suis vraiment désolé, pour ça. Qui Es-tu ? 

    Je cligne des yeux plusieurs fois. En fait elle a l'air gentille.