LivaïxOc : Presque tout.

Chapitre 15. -" Haydée Honor..."

"Chacun protégeant l'autre du reste de la terre, chacun représentant pour l'autre le reste de la terre."

10 mai 850
8.13 pm

Réfectoire du bataillon d'exploration

- Tch... Je sais que tu ne dors pas.

Mon coeur se comprima violemment à l'entende du son de sa voix, ses paroles réussirent à me couper le souffle. Je sentis le rouge me montait aux joues alors que je me sentais de plus en plus mal à l'aise.  La tête toujours enfoncée dans mes bras je n'osais pas faire le moindre mouvement.

- A quel point es-tu stupides ? Fit-il en faisant grincer sa chaise agacé.

Je fronce mes sourcils en relevant brusquement mon visage en face du siens. Qu'es ce qui lui prend à celui là ? Pourquoi il vient me parler si soudainement ? Il ne peut pas juste me laisser tranquille ? C'est trop perturbant d'être avec lui. C'est beaucoup trop terrifiant d'être seule avec lui.  Mes yeux ce sont automatiquement épris des siens et je n'arrivais pas à m'en défaire. Et une fois de plus je ne pus m'empêcher de penser que je n'avais jamais vu des iris aussi belles, mais tellement ternes à la fois. Absolument rien ne passait dans son regard, aucun son, aucun de mes mouvements et même le faites que je le fixe si intensément dans les yeux ne semble le perturbé. C'est moi qui détourne le regard finalement ne supportant pas l'intensité de notre échange qui en plus d'être complètement bizarre et gênant commencer à durer un peut trop longtemps pour que ce soit normale.

De toute façon à partie du moment où je me suis permise de le fixer comme ça. Ce n'était pas normale. Mon attention est immédiatement reporter sur mes doigts qui tripotent le bas blanc que j'ai sur mes cuisses. Je suis tellement tendu, j'ai l'impression que je vais passer un sale quart d'heure et que je vais me faire réprimander comme à l'école quand j'étais plus petite. Mon visage se décompose brutalement face à ce souvenir et je serre les dents me maudissant pour penser à ça dans un moment pareil. Alors qu'il est en face de moi. Et qu'il ne me lâche pas des yeux.

- J'ai dis à Petra que j'avais jeté sa lettre.

Si j'avais eu quelques choses dans la bouche je lui aurais recracher à la figure. Sa phrase eut l'effet d'une claque sur moi et j'ai immédiatement relever la tête les yeux écarquillés. A quel point cet homme peut être horrible ?
Je me souviens de son regard inexpressif quand il avait déchiré la lettre devant mes yeux. Je me souviens de ses paroles et de son ton totalement calme en m'ordonnant de ramasser, et de cette lueur qu'il avait au fond des yeux totalement lassé et si ennuyé de devoir faire une chose pareille. Comme si c'était une trop grande perte de temps. Que ni Petra ni moi ne savait à quel point ce n'était pas important, à quel point ce genre de choses futile et ridicule ne l'intéressait pas, et ne l'intéresserait jamais.
Une culpabilité sans nom née alors au fond de moi pour la petite rousse qui est toujours souriante et bienveillante avec moi et avec les autres. Son visage heureux d'apprendre que livai et put garder la lettre me frappe l'esprit et ça me fait terriblement mal, soudainement de lui avoir menti, j'ai mal pour elle lorsqu'elle a du apprendre de la bouche de celui qu'elle aime qu'il n'avait même pas regarder sa lettre. J'ai mal pour elle lorsqu'elle a du comprendre que je lui avais menti..

- Je lui ai dit avoir jeté la lettre après ton passage. Il complète comme lassé.

Surprise j'ouvre la bouche désarçonné. Pourquoi a t-il fait ça ?  Il n'était pas obligé, qu'es ce que ça lui apporte de m'avoir protéger de mon mensonge ?  Je referme mes lèvres ne sachant pas quoi dire, es ce que je devais le remercier ? Ou passer outre ? Es ce que je devais baisser les yeux ? Es ce que je devais m'excuser ? Ou alors devais-je lui faire part de ma pensée en lui disant à quel point il pouvait être stupide d'avoir déchirer cette lettre que Petra avait mis tant de coeur à préparer ?  Comment doit-elle se sentir à présent ? Je l'imagine pleurer toute les larmes de son corps sur son lit...