Chapitre 23. "-Oh mon dieu ! "

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"Les vampires ont de la chance; ils se nourrissent des autres. Nous, on est obligés de se dévorer nous-même."

6 juin 850
12.10 pm.

Forêt Amsterdam au nord du district Trost.

Mur Rose.

Je suis curieuse, le Roi, Daris Zackley, la seule chose qui me venait à l'esprit était que je devais les éviter, où les tuer. Sûrement les plus gros responsables de la catastrophe de GaÏra, je ne savais presque rien d'eux parce que je n'avais jamais chercher à en savoir plus que ce qu'on m'avait déjà appris. Deux êtres égoïstes et détestables. Qu'es ce qu'ils me voulaient ? Cette question qui restera, comme beaucoup d'autres, sans réponse.

Le soldat qui s'appelait d'après ce que j'avais compris Fulgor Bredwey n'avait pas prononcé un mot depuis que nous étions parti du QG. La chose la plus étonnante de ce voyage n'est pas qu'il soit venu me récupérer ou que le Major l'ai laissé faire, non, le plus étrange était que Ackerman soit venu aussi. Vu la tête que tirait le membre des brigades spéciales ça ne semblait pas être prévu. Pourtant, Erwin n'avait même pas essayé de l'empêcher et moi je n'avais rien osé dire. Peut être que c'était juste le Major qui avait demandé au caporal chef de me suivre en douce pour me surveiller. Ca ne m'étonnerait même pas.

Quand nous étions sortis du QG j'avais voulu engager la conversation avec ce cher Fulgor mais il était resté muet comme une carpe. De temps en temps, même très souvent, il me jetait des regards que j'avais du mal à analysé. L'ambiance était pesante. Livaï le fixait comme si c'était insupportable de se retrouver si proche de lui. Il ne parlait pas non plus et la plus part du temps il se concentrait sur le paysage qui défilait. Assise à ses côtés je m'ennuyais vraiment. Je n'avais jamais mis les pieds à Sina et forcément je ne savais pas combien de temps il fallait pour rejoindre la capitale. Un orage éclata nous prenant de court. Le cocher nous averti que nous devions nous abriter parce que les chevaux n'étaient pas assez puissant pour galoper sous une si violente tempête. Le Caporal chef avait grogné et le soldat des brigades spéciale aussi.

Sur le bord d'une rivière qui longeait la forêt nous avons trouvé un abris. Une vieille grange. Nous avons détaché les cheveux et nous les avons abrité en dessous. Ensuite, tremper nous étions retournés dans la calèche et le cocher était resté dans la grange. A croire qu'il nous appréciait guère. Fulgor éternue bruyamment et me fait sursauter car jusqu'à présent rien ne semblait perturbé le bruit de l'orage. Livaï affichait une mine dégouté et le méprisait. Je m'appuie contre la porte, si l'ambiance devait continuer à être si mauvaise autant dormir. Sur ces sages pensées je fermis mes yeux. Après un certain temps, sans avoir trouvé le sommeil et après que la calèche ait recommencé à rouler malgré la pluie, je n'avais pas réussi à m'endormir.

- Elle dort ?

Finalement je vais garder les yeux fermés. Si c'est ma présence qui dérange pour que Fulgor veuille bien ouvrir la bouche alors autant faire semblant encore un peut. Je gardais une respiration profonde et régulière sans ciller. La dernière fois que j'avais fait exprès de dormir Livaï l'avait tout de suite remarquer, donc je vais essayer de mieux m'y prendre cette fois. Même si je sais que le Caporal Chef va sûrement tout découvrir et que je vais passer un sale moment.

- On dirait bien. Tu devrais faire pareil. Ca m'éviterai de voir ta gueule. Répondit Livaï d'un ton lassé.

Oh. Il le déteste vraiment on dirait.

- Personne ne t'as obligé à venir à ce que je sache. Répliqua-t-il du tac au tac.

Le silence retombe un peut trop brutalement. Je sens Livaï se levait très vite et la calèche bougea soudainement, Fulgor poussa un cri de rage. Que ce passe-t-il ? Je manque d'ouvrir les yeux mais je me ravise à la dernière minute ma rapellant que je suis censée être endormie profondément.

LivaïxOc : Presque tout.Où les histoires vivent. Découvrez maintenant