Deux mois... cela va faire deux mois qu'elle court dans les rues et vole de la nourriture pour survivre, mais c'est toujours mieux que le laboratoire à son avis. Un soupire lui échappe tandis qu'elle frotte ses mains gelé l'une contre l'autre pour se réchauffer, l'automne est là et le froid qui vient avec. Elle n'a qu'un grand t-shirt qui lui arrive aux chevilles et couvre la moitié de ses petits bras. Un t-shirt noir couvert de tâches de boue et déchirer à certains endroits. Elle n'a qu'une culotte en sous-vêtements. Elle regarde autour d'elle, cachée dans son carton dans une ruelle, il pleut. Mais par chance sa maison est protégée par des taules qu'elle a installé pour ce genre d'occasions. Elle enroule autour d'elle sa vieille écharpe poisseuse et sale pour essayer de se tenir chaud. Elle tremble de la tête au pied. Pourquoi ils l'ont laissé y aller ? Pourquoi les humains lui avaient fait cela ? Les monstres sont 3 milles fois plus humains qu'un humain... où est la logique ?! Un soupire en tremblant, le petit nuage formé par sa bouche disparaît dans l'air tandis que sa queue de chat blanche s'enroule autour de ses jambes et que ses petites oreilles blanches se rabattent sur sa tête. Enfin, blanc sale, couvert de terre et d'huile à cause des passages fréquents sous les voitures arrêter. Ses longs cheveux habituellement blanc crème sont bruns et noirs, avec des nœuds un peu partout. Elle n'est pas née avec ses oreilles... Elle ne devrait pas mesurer que 30 malheureux centimètres. Mais il a fallu qu'elle attire l'attention des scientifiques avec ses yeux de couleurs vairon ; un bleu océan et un vert émeraude et ses cheveux blancs à l'âge de 5 ans...
Elle entend du bruit dans l'impasse où elle se cachait et vie. Curieuse de nature, mais aussi effrayée par les grognements animaux elle sort la tête légèrement du carton, pour voir à l'entrer de l'impasse, un chien blanc entrain de fouiller à la recherche de quelque chose. Terrorisée elle s'enfonce un peu plus dans son carton, les chiens sont un cauchemar, ils la poursuivent et l'attaque comme si elle était un chat de la tête au pied, d'ailleurs sa dernière rencontre avec un chien lui a laissé une énorme marque de morsure travers son corps, en allant sur les cuisses et jusqu'en dessous de la poitrine, il l'avait saisi dans sa mâchoire comme un jouet qui couine et l'a secoué un moment avant que son maître ne lui dise de la lâcher, elle avait fuit aussi vite, mais elle savait que ce chien l'avait tué. Les plaies sur sont corps se sont infectées, et une fièvre commence à la gagner de jour en jour. Les bruits des pattes du chien se rapprochent de son carton, et elle tremble de plus en plus, au stade que le carton entier tremble. Et d'un coup, la tête du chien rentre en une seule fois, la faisant crier de peur et se mettre en boule. Mais rien ne se passe de plus. Doucement, elle ouvre les yeux, toujours tremblante, le chien a son museau juste devant elle et semble attendre quelque chose. Elle hésite avant de caresser doucement le haut de la tête du chien, celui-ci aboie de manière étrangement joyeusement et lui lèche la moitié du visage, laissant imaginer sa queue se balancer de gauche à droite. Elle comprit rapidement qu'il s'agissait d'un monstre et elle se détendit assez rapidement en continuant de caresser le chien pend un moment contente. Elle se colla à son visage en essayant de se réchauffer dans la fourrure de l'animal.
- hey buddy, qu'est-ce que tu fais sans ton armure ? Demanda une voix grave et plutôt feignante.
- BONSOIR GREATER DOG !S'écrie une voix énergique et pleine de vie.
Le chien sort immédiatement sa tête du carton, la laissant à nouveau seule, elle sourit doucement, la fièvre prend plus de ses forces et sa vision se trouble lentement avant qu'une soudaine envie de s'écraser sur le sol ne la gagne. Elle arrive à entendre le chien aboyer joyeusement, puis des bruits de métal raisonnent dans l'impasse, faisant penser à une armure qui se déplace. Alors qu'elle allait perdre conscience et s'endormir, sans doute pour toujours, une main la saisit par la taille et la sort de sa maison, elle n'as pas assez de force pour se débattre et crier. La main est couverte d'un gant en métal et la porte en face de la tête du chien d'il y a plus tôt sauf que celui-ci marche sur deux pattes dans une armure géante avec des têtes de chien partout dessus, même la lance à une tête de chien...
- heh, qu'est-ce que tu as trouvé de/ oh shit.
- SANS SURVEILLE TON LANGAGE !
- sorry bro, mais greater dog a trouvé quelque chose...
- OH?! SANS, C'EST... UN MONSTRE ?
- heh je sais pas, mais cette petite créature est malade.
Encore consciente mais les yeux fermer, elle sentit son corps être passé à une autre paire de main, aussi dure qui semblait porter des gants pour de grands doigts fins.
- SANS ! NOUS DEVONS AIDER CETTE PERSONNE ! MONSTRE OU HUMAINE ! Dit-il visiblement déterminé.
En entendant cela, elle se mit à pleurer sans s'en rendre compte, puis perdit connaissance, n'entendant plus rien mais sentant que la personne qui la tenait la collait contre son torse de manière à la protéger du vent et de la pluie et courait. Où ? Elle ne le sait pas, mais elle sait que sa vie va changer.
Elle se réveille doucement, toujours fiévreuse mais éloignée de la mort pour le moment, ou pas en fait. Pourquoi ? Car il y a un squelette devant elle et un squelette... ben... cela représente la mort, non ? Elle ouvrit un peu plus ses yeux pour mieux voir le squelette devant elle. Celui-ci était plutôt petit, visiblement des gros os et il a des pupilles noires en forme d'étoiles sur un rond bleu ciel. Il porte un t-shirt gris et un pantalon simple noir avec des bottes bleu ciel, autour de son cou il a un bandana de la même couleur que ses bottes et ses gants.
- BONJOUR HUMAINE OU MONSTRE ! JE SUIS LE MAGNIFIQUE SANS ! dit-il énergiquement mais aussi visiblement content. PAPYRUS ELLE S'EST RÉVEILLÉE !
Elle le regarde, ne comprenant pas vraiment. La voix qui appartenait au Sans qu'elle a entendu semblait plus... feignante... on dirait que les rôles ont été inversé... Elle regardait partout légèrement effrayée, déjà elle était dans un panier, sur un coussin avec des couvertures polaires. Elle appréciait le sentiment de douceur sur sa peau qui n'y était plus habituer depuis longtemps, puis elle ne porte plus son vieux t-shirt et elle est couverte de bandages, du cou aux chevilles, compressant sa poitrine de taille convenable pour une femme de son âge mais en version petite, heureusement, une couverture couvrait son corps moulé par les bandages. Alors qu'elle regardait autour d'elle, un autre squelette apparut, celui-ci bien plus grand et fin, il porte un plastron blanc qui cache ses côtes, une écharpe rouge, une sorte de slip bleu ? Avec une ceinture jaune, et un tissus noir cache ses jambes et sa colonne vertébrale avec une paire de bottes rouges.
- BONJOUR ! JE SUIS LE SUPERBE PAPYRUS ! NOUS T'AVONS SAUVÉ ! Dit-il en souriant un peu plus que le sourire qu'il porte habituellement.
Elle regarde les deux squelettes surprise, ceux-ci attendent sans doute que la jeune créature parle, mais ils ne s'attendaient pas à la voir pleurer à chaude larmes. Les deux squelettes se mirent à paniquer, ne sachant pas quoi faire avec elle. Doucement, le petit squelette la pris dans ses bras et l'enlace.
- ARRÊTE DE PLEURER SINON LE MAGNIFIQUE SANS RISQUE DE PLEURER LUI AUSSI ! Dit-il la voix tremblante.
Papyrus semble aussi au bord des larmes. La jeune femme les calme alors, elle finit en hoquetant. Le petit squelette la berce dans ses bras doucement comme un bébé. Ils n'avaient pas pleuré, s'étant retenus pour pas que la créature ne pleure plus. Puis, une fois le silence de retour, ils regardent la pauvre créature.
- Merci... dit-elle d'une petite voix adorable.
Ceci fit sourire les deux squelettes, elle pouvait parler, ce qui donnait des signes de rétablissement. Alors qu'ils allaient lui poser plus de questions, elle se rendormit.
VOUS LISEZ
La maison aux squelettes (Sans's x OC x Papyrus's)
FanfictionAlors qu'elle vit dans la misère et que la mort la surveille de loin, elle se retrouve adopter par des squelettes, certains plus où moins sympathique. Sa vie à changer, mais qui pouvait savoir qu'elle allait changer la leur? Désolé mille fois d'avan...