Chapitre 11

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4 mai 2010, 23h32 :

 -Je t'aime.

Ils étaient rentrés à l'appartement du photographe, et étaient installés sur le canapé, une boîte de pizza eux trois quarts consommées sur la table basse, et des canettes de soda par terre.

-C'est la cinquième fois que tu me le dis.

-C'est pour être sûr que tu le saches.

-Je le sais maintenant.

Jack était affalé dans un coin du sofa, la tête de Pia posée sur ses genoux, et lui caressait doucement les cheveux tandis qu'elle fermait paresseusement les yeux. Ou sûrement à cause de la fatigue, au vu de l'heure. Tout était paisible, en dépit de la dispute mouvementée qu'ils avaient eu plus tôt. Au bout de quelques minutes, la belle italienne repoussa sa main, et se redressa en fixant le mur en face d'elle.

-Tu comptes retourner à Londres ?

-Oui.

-Je pourrais retourner avec toi ?

-Oui ! Si tu veux je me trouverais un appartement plus gr-

Elle le fit taire avec un baiser en caressant ses joues de ses pouces. Elle se recula, et lui offrit un large sourire.

-Je veux juste retourner chez moi, avec toi.

-Mon vol est dans une semaine.

-Tu avais déjà prévu de partir ?

-J'étais ici que pour quelque séances photos.

-Et tu as préféré louer un appartement plutôt qu'une chambre d'hôtel ?

-Trop courant. Fit-il en haussant les épaules.

Elle éclata de rire, et il ne pût s'empêcher de l'embrasser à son tour.

-J'ai une demande solennelle à te faire.

-Pitié ne me demande pas en mariage, c'est beaucoup trop tôt.

-Wow, je pensais que les italiens étaient romantiques.

-Ma mère a demandé mon père en mariage, tu peux repasser pour le romantisme.

Il soupira, secoua la tête et se passa une main dans les cheveux.

-En fait je voulais te demander de redevenir mon modèle attitré.

-Seulement si j'obtiens une augmentation.

-Accordé.

Et c'est sur cet accord qu'ils finirent la nuit sur le canapé devant la télé, avec des pizzas et des canettes de sodas, comme ils avaient l'habitude de le faire. Elle, blottie contre lui, qui avait entouré son corps de ses bras, caressant par moment sa joue. Lui, la contemplant. Il la contemplait comme si il la voyait pour la première fois, elle le fascinait, elle l'avait toujours fasciné.

-Je n'aurais jamais dû te laisser partir. Lui chuchota-t-il alors qu'elle s'était endormie toujours sur ses genoux, devant le film d'action qui passait à la télé.

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