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Nous sommes rentrés chacun de notre côté, Sulivan m'a raccompagné chez moi et a expliqué à ma mère la cause de mon retard. Je l'ai serré dans mes bras,
il m'a embrassé sur le front et il est partit. Ma mère est venue me serrer dans ses bras de peur qu'il me soit arrivé quelque chose, heureusement rien ne s'était passé. Je mourrais de faim, alors ma mère m'aillant garder quelques sushis, me les a servis sur le canapé. Je suis montée dans ma chambre peu de temps après mon repas. J'étais épuisée, et j'avais beaucoup de travail pour demain, mais ma mère m'a dit que je n'irai pas en cours histoire de récupérer. Je ne vais pas vous mentir mais j'étais très contente de ne pas aller en cours, alors j'ai prévenu Sulivan et il m'a dit que dans ce cas là, il n'irait pas non plus, je trouve ça vraiment cool, on sera tout les deux, à nos fenêtres ou l'un chez l'autre, mais on sera tout les deux.
Je n'ai pas mis longtemps à m'endormir mais le peu de temps que j'ai réfléchi avant de fermer les yeux, j'ai pensé à ce qu'il s'était passé devant le magasin, je crois que je ne ferai plus confiance à personne, ou alors pas avant longtemps. Je me suis réveillée à 8 heures et demi le matin suivant, j'étais hyper fatiguée et toujours sous le choc, j'avais envie que ça n'ai jamais existé, et pourtant, dieu le sait, ça s'est réellement passé. J'ai vu que Jared était déjà parti en cours, maman et papa au travail, alors je suis allée dans me canapé, là j'ai pris un plaid, et je me suis emmitouflée dedans. Sulivan a débuté une conversation :
«Ça va ?
-Bof, et toi ?
-Toujours sous l'choc, n'en parlons plus d'accord ?
-D'accord.
-Tu vas faire quelque chose aujourd'hui ?
-Non, à part rester chez moi à rien faire..
-Mmh, d'accord, tu veux que je passes chez toi ?
-Si tu veux.
-Maintenant ?
-Je suis encore en pyjama.
-C'est pas grave, j'arrive.»
J'étais quand même choquée qu'il soit si matinal, d'habitude il ne se lève pas avant minimum 10 heures, en tout cas quand il peut. Il a toqué a ma porte peu de temps après nos messages, et je lui ai ouvert aussitôt. Nous nous sommes assis dans le canapé et j'ai couché ma tête sur ses jambes, il a sourit et m'a caressé les cheveux. J'était hyper bien, là je ne voulais plus bouger un cil alors j'ai fermé les yeux et je me suis endormie, j'ai d'ailleurs vu a mon réveil qu'il m'avait mis dans sa story snap.
Enfin j'ai rêvé un peu, et j'avoue que si j'avais su, j'aurais préféré rester éveillée. J'ai rêvé de cet homme, celui d'hier, qui ne s'en prenait pas qu'à moi, mais aussi à Sulivan, Leo, et tout les autres. Sulivan m'a dit que j'avais été agitée, je comprend désormais pourquoi. À mon réveil il y avait de la musique, c'était étrange j'avais l'impression qu'elle ne provenait pas de ma télé ou de mes enceintes, ou encore de nos téléphones. Non Sulivan me regardait, et je me suis retournée, plus de mur, un simple parc et la voiture de l'homme d'hier.
«Je t'ai enfin retrouvée ma beauté !» me disait-il, ça me glaçait le sang, je tremblais, j'avais peur. Sulivan lui m'a sourit une dernière fois avant de me pousser vers l'homme.
Il paraît que j'ai crié et que ce n'était qu'un rêve, que Sulivan m'a réveillé juste après mon cri. Mais tout avait l'air si réel, tout semblait si vrai.
«Sulivan ?
-Oui ?
-Si l'homme d'hier revenait, tu serais capable de me pousser vers lui ?
-Non jamais ! Tu es folle ?!
-Mais non... je t'aime.
-Moi aussi.»
J'ai reposé ma tête sur ses jambes tout en jouant avec son pull tout rose là, lui il me regardait amusé, il était heureux je pense, qu'il ne me sois rien arrivée.
«Je peux filmer chez toi ?
-Euh, oui, mais ne me filmes pas !
-T'inquiète, c'est promis.»
Il sortit de ma maison pour aller chercher tout son petit équipement de Youtuber, et il revint chargé de partout, je me mis à rire le voyant en pleine galère. Lorsqu'il a vu que je riais il a commencé à devenir sérieux et j'ai eu un peu peur qu'il m'engueule, mais il me faisait une simple blague, mais comment voulez vous comprendre avec son humour de merde hein ?
Il commença à filmer et il fit un canular à une dizaine de ses abonnées. Certaines rigolaient, d'autres pleuraient, je trouvais ça trop mignon, dire que si je n'avais pas déménager à Toulon il m'aurait peut-être appelé moi, peut-être que comme ses filles j'aurai ris ou pleuré. Et dire que maintenant je l'embrasse, je le câline, je lui parle comme si nous nous connaissions depuis tout petits, j'aime cette relation que nous avons, cette complicité, cette façon de se dire "je t'aime" sans utiliser aucun mot, cette façon de rire pour tout ou rien, je nous aimes, j'aime Sulivan. Une de ses abonnées lui a dit :
«Sulivan si tu savais comme je t'aime, si tu as une copine, mon dieu la chance qu'elle a, j'aimerai mille fois être à sa place.»
Je ne savais pas trop comment le prendre mais j'ai souris, puis après une heure ou deux, il a coupé sa caméra, et l'a rangée.
«Tu as enfin fini ?
-Pourquoi ce "enfin" ?
-Parce que je t'aime et que je veux passer du temps avec toi.
-Tu n'es pas trop jalouse de ce qu'elles m'ont dis ?
-J'aurai dis la même chose, mais je reste quand même une fille.
-Donc tu es jalouse.
-Je veux simplement dire que maintenant que tu m'appartiens, j'veux pas te laisser filer tu vois, je veux pas que tu partes.
-Oh ne t'inquiète pas, je n'ai pas envie que tu m'échappes non plus.»
J'ai souris, et lui aussi d'ailleurs. Ne me dites pas le contraire, à ma place vous aimeriez aussi cette relation, cette amour, cette passion, ce couple, ou simplement ce garçon.
Vers 19 heures il a quitté la maison, Jared était déjà rentré depuis longtemps, c'est simplement qu'il jouait à la xbox one s, bref son cadeau de noël. Quand il est partit il m'a embrassé et dis qu'il m'aimait.
Puis j'ai refermé la porte et d'un coup, sans en connaître la raison, je me suis écroulée par terre, comme évanouie.
Sulivan a entendu le bruit que mon corps a fait en tombant sur le sol, Jared s'est précipité en bas, il a appelé nos parents et Sulivan a appelé les pompiers. Je sais que je suis allée dans l'hôpital, ça c'est sûr, mais ce que je savais, je ne le savais pas du tout...

Pardonnes-moi...Where stories live. Discover now