Pardonnes-moi...

7

Ce matin je peux sortir de l'hôpital, j'y suis restée une journée on est désormais samedi. Sulivan part chez sa tante pendant le week-end, et moi je reste ici, à Toulon. Lorsque je suis sortie Hugo m'attendait, alors j'ai prévenu mes parents que j'allais le voir cinq minutes. Il m'a serrée dans ses bras et j'étais comment dire, gênée.
«Heureusement que tu n'as rien de grave Lola !
-Mais t'inquiète, de toute façon qu'aurait-il pu m'arriver ?
-Sérieusement, je préfère ne pas y penser.
-A vrai dire moi non plus.
-Lola, je voulais te dire.. Enfin, tes parents t'attendent rendez vous à la cafétéria du centre commercial cette après midi.
-Et si je ne peux pas, si mes parents me l'interdisent ?
-Je t'attendrais de 14 heures à 19 heures.»
Wow, alors ça je ne m'y attendais pas, il fallait que Sulivan parte un week-end pour que son meilleur ami veuille me parler sérieusement, que pouvait-il me dire de si important ?
Alors j'ai demandé à mes parents qui ont accepté mais il faut que je sois à la maison à 17 heures car nos cousines passent le week-end à la maison.
J'étais un peu stressé, alors j'ai marché dans les rues de la grande ville qu'est Toulon, et je suis rentré dans le centre commercial, merci de me prévenir quelle était la cafétéria dans laquelle monsieur se trouvait car il y en a au moins trois. J'ai fais le tour, et en faite il était au Starbucks.
«Salut Lola.
-Re !
-Bon c'est vraiment pas simple à entendre.
-Bah vas-y je t'écoute.
-Je t'aime Lola.»
Ah ouais quand même, je ne m'attendais pas à ça, comme une conne je lui ai proposé de venir à la maison, papa et maman achetaient la nourriture pour ce soir, et Jared jouait à la console. Je m'attendais à ce que monsieur veuille jouer à la console avec mon frère mais il voulait simplement rester avec moi. Alors on est rentrés assez rapidement, puis on est monté dans ma chambre, j'ai fermé les volets, je voulais continuer ma série, mais il m'a tenu les hanches.
«Attends, attends, tu fais quoi là Hugo ?
-J'ai envie de toi Lola...
-Mais Hugo.. C'est pas raisonnable, de plus je suis avec Sulivan maintenant !
-Je ne peux plus attendre !»
Il commença a retiré mon haut et m'embrassa en même temps. Je lui retirais alors son haut aussi, puis il m'a retiré mon jean et j'ai fais de même du sien, nous étions désormais en sous-vêtements et je savais que je faisais une connerie, rien ne m'empêchais d'arrêter, de le repousser, et pourtant je ne faisais rien. Je pouvais sentir son souffle sur ma nuque, il m'a porté et nous sommes tombés sur mon lit. Il a dégrafé mon soutien-gorge, et a caressé mes cheveux. Puis il a descendu sa main au niveau de ma poitrine, et de l'autre main il me touchait les fesses, tout ça en m'embrassant. Puis nos lèvres ce sont décollées, il m'a d'abord embrassé dans le cou, puis il a remonté sa bouche à mon oreille afin de me dire qu'il m'aimait. Il a mit ce que vous savez, où vous savez. Il faisait une chaleur insupportable, et pourtant nous étions en hiver, je glissais mes mains le long de son dos, je ne le repoussais pas. Ceci à duré une bonne demi-heure, puis nous nous sommes rhabillés, il a voulu m'embrasser une dernière fois mais j'ai tourné la tête. Je l'ai raccompagné en bas, mes parents n'étaient toujours pas rentrés, on a fait comme si rien ne s'était passé et pourtant tout deux nous savons, tout deux savons que nous avons trahis une personne qui nous est chère, mon petit ami, son meilleur ami. Nous sommes des salauds ! C'était la première fois que je trompais mon copain, et je n'avais pas l'impression que ça m'ai dérangé, au contraire j'ai même passé un excellent moment avec Hugo. Puis Sulivan m'a envoyé un message :
«Hello, tu vas bien ?
-Coucou, très bien et toi ?
-Oui ça va, tu as fais quoi de beau aujourd'hui ?
-Euh, j'ai vu Hugo en sortant de l'hôpital et toi ?
-Bah rien de spécial, en ville j'ai croisé des abonnées.
-Ah d'accord. Je dois te laisser mes cousines sont arrivées.
-Ok, bisous je t'aime.
-Oui oui, moi aussi.»
En faite j'ai dis que j'avais passé un bon moment avec Hugo, mais c'était avant les messages de Sulivan. Désormais je me sentais coupable, sale, en plus de ne plus être vierge, j'ai trompé mon copain avec son meilleur ami. Ma cousine Maya est rentrée dans ma chambre, à chaque fois qu'on se voit on a toujours un truc à se dire, alors ça allait être dur, mais je lui ai tout dis.
«Mais Lola, je sais pas si tu te rends compte !
-Si, si, je me dégoûte.
-Il y a de quoi. Lola tu n'es plus vierge, de plus ce n'est pas avec ton copain que tu l'as fais.
-Merci, je suis au courant !
-Écoute, tu dois lui en parler.
-Il n'est pas obliger de savoir...
-Si l'autre lui apprends il t'en voudra à mort.
-C'est vrai.. Mais comment lui dire ?
-Je sais pas moi, demande lui de venir te voir.
-Il n'est pas chez lui...
-Alors appelle-le !
-Non j'ai trop peur, je vais lui envoyer un message.
-Bon bah me demande pas si tu sais !»
J'ai ouvert la conversation et je m'apprêtais à lui écrire mais c'était déjà trop tard ! J'étais sûre qu'il savait tout...
«Pff c'est toujours à moi que ça arrive..
-Attends ! Je peux tout t'expliquer !
-Euh, quoi ? Tu peux rien expliquer en faite.
-Mais si, c'était pas voulu, c'est Hugo qui a commencé.
-Attends, moi je te parle de faire tomber ma barba papa, mais ton histoire à l'air intéressante dis donc.»
Et merde...
«Bah c'est que avec Hugo on a...
-Vous avez..?
-Ouais, mais c'est lui, je te jure je voulais pas.
-C'est bon j'ai compris, ne m'adressez plus jamais la parole vous deux, ok ! Continuez à faire vos cochonneries sans m'embêter avec ça !
-Mais...
-Ta gueule !»
La conversation s'est terminée sur ces mots, comme ça... J'ai vraiment tout gâché ! Je suis vraiment une connasse de première classe ! Et voilà qu'à cause de moi il sera malheureux ! Il sera triste ! Je ne sais pas si j'ai gâché sa vie, mais en revanche je suis sûre d'une chose, j'ai gâché la mienne. Je suis vraiment forte pour toujours tout gâcher ! Alors je me suis mise à pleurer sans avoir la volonté de m'arrêter.
Le pire dans tout ça c'est que le soir il a fait un live sur musical.ly pour expliquer à ses abonnées je cite «quel genre de pute Lola est...»
Je suis anéantie !