CHAPITRE 16 | "parfaite"

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Antoine Griezmann09 : 51

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Antoine Griezmann
09 : 51




Je suis levé depuis une quinzaine de minutes, après avoir passé une nuit plus qu'exceptionnelle avec celle dont je suis entièrement dingue. Après m'être réveillé, je n'ai pas pu m'empêcher de descendre manger quelque chose dans la cuisine, j'avais beaucoup trop faim. Je me suis alors habillé rapidement et je suis descendu, pour finalement me retrouver assis dans la salle à manger en train de manger un pain au chocolat.

J'entends des pas derrière moi, je pense que c'est Erika. Je me retourne et je découvre, malheureusement, Amélia, toujours en sous vêtements, comme hier. Elle ne va pas me lâcher. Elle sourit en me voyant et passe sa main dans ses cheveux. Je la regarde d'un air froid et je tourne la tête pour mettre mes céréales dans mon bol après l'avoir rempli de lait.
Oui, je mange encore des céréales avec mon lait à 23 ans. On ne juge pas.

Tu l'as bien fait crier, hier, Griezmann. Ça m'a rappelé des souvenirs.

Je grince des dents. Pourquoi faut-il qu'elle me provoque comme ça ? Parce qu'elle sait très bien que je ne peux rien lui dire puisque je suis totalement impuissant face à elle, c'est ridicule d'ailleurs mais c'est pourtant la réalité. Je soupire puis croque dans mon pain au chocolat avant qu'elle ne l'ouvre encore une fois :

Toi et moi, on sait très bien que vous deux, ça ne va pas durer si tu restes à lui cacher tout ce qui nous concerne toi et moi, ça ne va pas durer longtemps, parce qu'elle finira bien par découvrir. De toute façon je te l'ai dit l'autre jour à l'entraînement. Elle finira par souffrir et tu t'en mordras les doigts. Le bonheur n'est qu'éphémère Griezmann, je peux tout détruire si je le veux, tu sais très bien de quoi je suis capable alors profite bien de ta chère Erika avant que je te demande quoi que ce soit, parce que tu dois m'obéir et la fermer. Sauf si.. Elle s'arrête là.

Je lui lance un regard noir, elle m'a coupé l'appétit. Elle croisé ses bras contre elle pour faire ressortir sa poitrine, je sais qu'elle en fait exprès, mais ça ne me fait absolument rien, et elle s'approche de moi en souriant.

– Enfin, après, peut-être que vous avez une relation ouverte. Ça pourrait nous arranger toi et moi pour nos... petites affaires, elle pose son doigt sur mon torse et l'enlève quelques secondes après, mais c'est à toi de voir ça avec ta "chérie". Mais t'as pas intérêt à lui dire quoi que ce soit sur toi et moi, ou je balance tout, absolument tout.

J'ai une envie de meurtre, mais je ne peux rien faire. Je suis là, assis sur ma chaise, bloqué. Erika est l'une des meilleures choses qui me soient arrivées et au moment où je la retrouve, cette pétasse remet tout d'actualité pour tout gâcher.

Elle continue de s'approcher de moi, un peu trop à mon goût d'ailleurs, mais je suis obligé de me laisser faire. Je déglutis. La colère bouillonne en moi alors qu'elle commence à s'asseoir à califourchon sur moi, ses mains sur mes épaules. Elle me dégoûte, mais je ne peux rien y faire. J'ai le regard dans le vide. Cette situation me bouffe. Je me pince les lèvres et prends une inspiration quand elle approche son visage du mien, j'ai la nausée, je me sens tellement dégueulasse envers Erika. Si seulement je pouvais y faire quelque chose...

La blonde attrape ma lèvre inférieure entre ses dents et met ensuite sa tête dans mon cou, qu'elle commence à mordiller. Et puis merde, je n'arrive plus à me contrôler. Je la pousse et me lève en furie avant de me diriger vers l'escalier. Le pire dans tout ça, c'est que je ne peux en parler à personne. Il faut que je trouve une solution.

_

Erika

Je commence à m'imaginer toutes sortes de scénarios dans ma tête après avoir découvert que la place à côté de moi dans le lit était vide, sans rien, sans un mot. Je commence à paniquer, quand la porte s'ouvre à la volée. Antoine, déjà habillé. Il semble bien réveillé malgré nos activités d'hier. Mon coeur s'emballe lorsque je le vois, je lui souris inconsciemment et il me rend la pareille mais il a l'air contrarié. Peut être que je ne suis pas à la hauteur ?

Bien dormi, ángel ? me demande Antoine en s'asseyant à côté de moi sur le lit, J'avais trop faim, j'ai dû descendre manger un truc. Il me caresse les cheveux, seigneur. Il se penche vers mon oreille et chuchote, tu as été parfaite hier, avant de.. mordre ? Mon lobe d'oreille.

Chaud lapin.

Il me rend folle.

Il s'allonge à côté de moi et tapote son torse pour me faire signe d'y poser ma tête, ce que je fais. Son odeur chatouille mes narines. Je ferme les yeux et je pose ma main à côté de ma tête, il caresse mes cheveux, il est complètement parfait.

Tu sais, commence Antoine, je me disais que tu pourrais venir passer la fin de ton congé chez moi. On pourra être plus tranquilles, je sais qu'il fait référence à ma très chère colocataire.

Ah, Griezmann, si tu savais comme je t'aime.

J'approuve ton idée.

Va préparer tes affaires. Je commence à me lever de son torse mais il me retient. Hep hep hep, avant, tu restes un peu comme ça, parce que là je suis vraiment bien. Je tourne ma tête vers lui et souris légèrement, il dépose un baiser sur mes lèvres et je me remets dans la même position.

-

Antoine

Je vais pouvoir échapper aux griffes d'Amélia, mais je sais qu'elle va revenir en force, et j'espère qu'elle reviendra le plus tard possible. J'aimerais tellement la rayer de ma vie, mais c'est impossible. Elle reviendra à un moment où à un autre. Parce que ce qu'elle m'a dit il y a quelques minutes est vrai : le bonheur n'est qu'éphémère.

***

"Je vais devoir passer à l'attaque."

"

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essential // a.griezmann [terminée]Où les histoires vivent. Découvrez maintenant