CHAPITRE 13 | "si on ne se revoit pas avant"

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Erika
31 juillet 2014
16 : 53





Je sors de la salle de bain de ma chambre après m'être habillée pour récupérer mon téléphone sur ma table de nuit.

Antoine doit venir passer la fin de l'après-midi et la soirée à la maison à regarder un ou deux films avec moi, je lui ai proposé ça avant-hier avant qu'il parte.

Hier, je suis allée faire des courses au supermarché avec Amélia, je n'ai donc pas vu Antoine, et je dois avouer qu'il m'a manqué même s'il s'agit seulement d'une petite journée.
Durant ces courses, Amélia n'a pas arrêté de me parler d'Antoine, que ce soit directement ou par sous-entendus dans ses phrases, et je dois dire que ça m'a énervée, mais j'ai contenu ma colère, ne voulant pas créer d'embrouilles ou quoi que ce soit d'autre même si elle m'exaspère déjà au bout de deux jours, je me demande comment je vais pouvoir survivre.

Heureusement, aujourd'hui elle est partie faire du shopping avec des amies, je suis donc tranquille à la maison avec Antoine pour cet après-midi. Sonia est toujours chez son copain, et elle y reste encore quelques jours.

J'entends la sonnette et je descends l'escalier rapidement, pour arriver à la porte. J'ouvre cette dernière et tombe sur Antoine, je souris bêtement. Il me regarde de haut en bas et je fais de même, il est habillé de manière décontractée et avec ça il est tout aussi beau. Mon cœur palpite. Il a un pouvoir sur moi, c'est incroyable.

Hola, mi amor, me dit-il avant de s'approcher de moi après que j'aie refermé la porte, de mettre ses mains sur ma taille et de m'embrasser doucement. Quel lover.

Je ne peux pas me lasser de ses baisers. Vraiment pas. La sensation est toujours la même.

Antoine intensifie le baiser pour mon plus grand plaisir et me pousse contre le mur, sa langue joue avec la mienne quelques secondes, puis nous nous séparons à bout de souffle. Il a l'air en forme aujourd'hui.

Je lui souris, ses mains toujours sur mes hanches et les miennes autour de son visage.

Eh ben, t'es excité aujourd'hui.

Tu m'as manqué depuis avant-hier tu sais. Bon, on le regarde ce film ?

*

19 : 07

Le film se termine, nous sommes tous les deux dans le canapé, Antoine est à moitié allongé et je suis entre ses deux jambes, ma tête sur ses épaules. Il me caresse les cheveux. D'un coup, il s'arrête et dépose un léger baiser dans mon cou, la sensation est toujours aussi délicieuse, je ferme les yeux et ma bouche s'entrouvre légèrement, il continue son petit manège et commence à mordiller ma peau.

Je me raidis soudainement et me retourne, je lui roule des yeux en le regardant je rigole en même temps.

Antoine, tu bandes ! Je ris et je suis désespérée à la fois.

Te moque pas, c'est naturel. C'est pas ma faute si tu m'excites, il me répond en faisant la moue et en croisant ses bras contre son torse  avant de ricaner avec moi.

Il louche sur mes lèvres avant de déposer les siennes dessus. Il intensifie le baiser et me pousse doucement sur le canapé pour m'allonger, il embrasse mes joues, le bout de mon nez, ce qui me fait rigoler, avant de retourner à mes lèvres puis de nicher sa tête dans mon cou ensuite, je soupire alors qu'il embrasse ma peau.

Nous sommes interrompus par le claquement de la porte d'entrée, je pousse Antoine et me redresse. Je vois Amélia dans l'entrée, environ quatre sacs dans chaque main. Elle n'y est pas allée de main morte.

Je me lève, me dirige vers elle et Antoine me suit, je tourne rapidement la tête vers lui et il semble un peu frustré, il est tout rouge, il me fait la moue encore une fois, je ris discrètement, je baisse les yeux et constate qu'il est encore plus oppressé dans son jean, je pouffe de rire et il lève les yeux au ciel.

Alors cette séance shopping ? je demande à Amélia, un grand (et faux) sourire sur les lèvres.

Plutôt pas mal, me répond-elle avec le même faux sourire et une voix assez arrogante, tiens, salut Antoine ! son ton change, elle devient plus mielleuse. Elle baisse les yeux et constate la même chose que moi il y a quelques secondes, Antoine a l'air gêné, je me racle la gorge. Je tire Antoine par le bras pour l'emmener en haut, dans ma chambre.

On se revoit la semaine prochaine au travail, Anto ! Enfin, si on ne se revoit pas avant, lance Amélia d'une voix douce et fausse, j'ai envie de l'étriper, littéralement.

*

🔥

Antoine entre dans la chambre après moi, ferme la porte délicatement derrière lui, il me sourit tel un pervers et me plaque contre le mur encore une fois et commence à m'embrasser langoureusement. Il passe ses mains au niveau de mes fesses et me porte avant de me déposer sur le lit puis de recommencer le même numéro que tout à l'heure, il descend sa tête dans mon cou et embrasse ma peau, il la mordille même, je le sens durcir encore contre ma cuisse, il est vraiment excité, je laisse échapper un soupir. Il revient à mes lèvres et m'embrasse chastement, puis il descend sa tête vers le bas de mon débardeur, il me lance un regard interrogateur, comme pour avoir mon accord. Je hoche la tête, il se mord légèrement la lèvre, il a l'air tellement désireux et je ne vais pas cacher que je le suis tout autant.

Au moment où il allait commencer à enlever mon haut, la porte de ma chambre s'ouvre.

Je sursaute, Antoine se redresse et je soupire de frustration, tout comme lui. Amélia est dans l'encadrement de la porte. Je m'en doutais.

Elle nous regarde, l'air satisfait et faussement surpris. Je sais qu'elle en a fait exprès. Elle observe Antoine de haut en bas.

Oups. Elle sourit, un sourire faux, comme à son habitude. Erika, je voulais te demander...

Je ne l'écoute même pas. Je ne sais pas du tout si je vais pouvoir la supporter longtemps. Antoine est frustré, tout comme moi.

Que peut-elle bien nous vouloir pour se comporter comme ça ?

Que peut-elle bien nous vouloir pour se comporter comme ça ?

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essential // a.griezmann [terminée]Où les histoires vivent. Découvrez maintenant