CHAPITRE 25 | "impossible"

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ANTOINE GRIEZMANN
18 : 03

J'entre dans le vestiaire accompagné de mes coéquipiers. Certains me parlent, mais pour être honnête, je ne les écoute qu'à moitié. Mon esprit est entièrement occupé par Erika ainsi que des dizaines de questions la concernant. Pourquoi ne m'a-t-on pas appelé ? Pourquoi est-elle venue à l'entraînement et pas ailleurs ? Que va-t-elle me dire ? Va t-elle déjà revenir vers moi ? Comment vont se passer les retrouvailles, si il y en a ?


Les questions se bousculent dans ma tête pendant que je sors de la douche pour aller rassembler mes affaires et retourner chez moi. J'espère revoir Erika entre deux mais tout va dépendre. Je sifflote pendant que mon esprit est occupé par elle, je termine mon sac avant de saluer vaguement mes coéquipiers, que j'entends ensuite parler entre eux. J'attrape mon téléphone que j'avais laissé à ma place dans le vestiaire et je consulte mes notifications. Je les fais toutes défiler.
Mon cœur rate un battement à la vue d'un message d'Erika.

Messages :

Amor 🔥 :
Rejoins moi sur le parking.

Je prends une grande inspiration et je sors du centre d'entraînement, sac à la main. Une fois que je suis arrivé au parking, je cherche l'élue de mon cœur des yeux. Mon cœur bat à une vitesse incroyable pendant que je la cherche dans le parking. Je sursaute lorsqu'une main se pose sur mon avant-bras, provoquant une drôle de sensation dans tout mon corps.

Je me retourne, elle est là, juste devant moi. J'ai cru que je n'allais jamais la revoir. J'avais presque oublié à quel point elle était belle. Je la scrute un moment pendant que sa main est toujours posée sur mon avant-bras. Ce contact, même s'il est minime, me fait un bien fou. Et d'un coup, sans pouvoir me retenir, je lâche mon sac, je la prends dans mes bras et je la serre comme pas permis. Son odeur, son visage, sa présence m'avaient incroyablement manqué. Sa tête se loge contre mon torse. J'hume son parfum et je la garde encore de nombreuses secondes dans mes bras avant de me séparer d'elle à contre coeur.

Tu m'as tellement...

Je pense que tu me dois des explications, me coupe-t-elle d'un ton beaucoup plus sérieux.

Je pince mes lèvres avant de lui faire signe d'aller s'asseoir dans ma voiture garée quelques mètres plus loin.


18 : 37

C'est comme ça que je me suis retrouvé à cohabiter avec Amélia qui se trouve être enceinte de moi. Mais je dois t'avouer que j'ai quelques doutes quant à sa "grossesse", parce qu'elle évite plus ou moins le sujet des échographies et en plus de ça, elle est censée être enceinte de presque quatre mois et son ventre tarde à se faire voir. Et, tu sais, te savoir dans le coma par ma faute, ça m'a complètement retourné le cerveau. Je sais pas, j'ai complètement perdu le contrôle, je faisais de la merde au foot, je me laissais faire avec Amélia et elle me servait de défouloir clairement, je me sens dégueulasse de dire ça mais c'est la stricte vérité, j'annonce d'une traite, mes doigts qui tapent nerveusement contre le volant. Erika m'écoute attentivement. Son calme légendaire m'étonnera toujours.

Elle reste encore silencieuse quelques secondes, je l'observe, j'humidifie mes lèvres avant qu'elle ne réponde :

Antoine, tu as fait énormément d'erreurs et c'est assez dur de prendre conscience de toute cette histoire pour moi, mais j'arrive pas à t'en vouloir, à te faire la gueule, c'est impossible pour moi. Je t'aime beaucoup trop. De toute façon je vais bien et c'est le principal. Si tu n'as pas reçu d'appel, c'est tout simplement parce qu'elle a bloqué le numéro de l'hôpital sur ton téléphone, ils n'arrivaient même plus à t'appeler. La connasse. Elle marque une légère pause. Mais tu ne peux pas rester à faire l'esclave d'Amélia une seconde de plus, il faut que tu arrêtes de te laisser aller Antoine, et je vais t'aider parce que je t'aime. Je propose déjà de rentrer chez toi régler son compte à Amélia et ça sera déjà pas mal, elle me répond. J'ai envie de lui sauter dans les bras, elle est beaucoup trop incroyable comme fille. Je ne pouvais décidément que tomber amoureux d'elle.

Merde, dis-je en regardant l'heure, il va falloir rentrer, sinon madame Amélia va me punir, dis-je d'un ton moqueur. Erika rit, j'aime beaucoup trop la voir ainsi. Dire qu'elle était allongée sur un lit d'hôpital, entre la vie et la mort, il y a peu de temps. J'ai une chance incroyable qu'elle me pardonne mes erreurs et qu'elle me soutienne malgré tout.

18 : 58

Une fois arrivés devant ma maison, Erika et moi sortons de ma voiture tels deux ninjas. J'entre en premier dans la maison, sac à la main. Je regarde tout autour de moi, il n'y a personne et la maison est calme. Je fronce les sourcils. D'habitude, Amélia est toujours là pour m'accueillir. Et si elle était partie quelque part, elle aurait fermé la porte à clé, or ce n'était pas le cas. Je fais signe à Erika de me suivre dans la maison et nous inspectons le rez-de chaussée. Aucun signe d'Amélia. Nous nous décidons alors à aller à l'étage. Nous traversons la maison silencieuse comme très rarement jusqu'à arriver à l'escalier.

Oh putain, nous soufflons tous les deux.

Amélia est étendue par terre devant la première marche de l'escalier, elle semble insconsciente.

Ce qu'elle est conne.

J'ai pas très envie d'appeler les pompiers pour elle, je commence, mais je veux savoir si elle est réellement enceinte ou si elle me fait marcher pour m'avoir, même si j'ai déjà ma petite idée là dessus, je poursuis en saisissant mon téléphone dans la poche de mon jean.

Je partage ton idée à cent pour cent.

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Hellooooo, voilà donc le chapitre 25

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Hellooooo, voilà donc le chapitre 25. Ils sont de plus en plus farfelus mes chapitres en ce moment je trouve mdr mais bon

N'oubliez pas de me dire votre avis sur le chapitre, j'ai vraiment besoin de retours 🙏

essential // a.griezmann [terminée]Où les histoires vivent. Découvrez maintenant