CHAPITRE 35 | "aveu"

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ANTOINE GRIEZMANN12 NOVEMBRE 2014MADRID, ESPAGNE17 : 17

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ANTOINE GRIEZMANN
12 NOVEMBRE 2014
MADRID, ESPAGNE
17 : 17





Je suis rentré à Madrid hier soir, j'ai retrouvé ma maison et ma copine. Erika ne m'a pas reparlé de l'histoire avec Léa, elle a l'air de me faire confiance comme elle l'a dit et c'est tant mieux.

Je suis en repos jusqu'au 14 donc après-demain alors j'en profite pour me reposer avec Erika. Cette dernière vient de partir au cinéma avec Sonia et je suis donc seul à la maison, je mange des chips devant un match, c'est assez plaisant même si j'aimerais avoir ma copine dans les bras.

Mon téléphone vibre à côté de moi, signe que j'ai une notification, je baisse les yeux et regarde l'écran, il s'agit d'un message de Léa. J'attrape mon portable et je regarde le message.

Léa :
Je dois vraiment te parler, c'est urgent, rdv au petit parc à côté du centre d'entraînement à 18h

Je me demande vraiment ce qu'elle a de si important à me dire. Je regarde l'heure, 17 : 20, merde. Je suis en jogging et sweat, tant pis, ça fera l'affaire. Je vais juste me coiffer car mes cheveux sont en bordel et partir directement au parc.

_

18 : 04

Je suis là, je déclare en m'asseyant sur un banc à côté de Léa.

Elle a l'air triste et regarde le sol, ses traits sont fatigués, son visage est pâle.

Elle me regarde sans parler.

Ça va pas ? Je demande.

Sans que je ne comprenne quoi que ce soit, Léa éclate en sanglots.

Je pose ma main sur son épaule.

Eh oh, Léa, ça va pas ? Raconte moi, je peux pas deviner ce qui t'arrive si tu me dis pas, je dis d'une voix qui se veut rassurante mais en réalité, je me pose beaucoup de questions en ce moment même.

Elle essuie ses larmes en dessous des yeux et me regarde.

Antoine, je... elle marque une pause, je l'écoute attentivement, attendant une explication. Je suis foutue. J'ai une tumeur au cerveau, je vais mourir d'ici deux mois.

Je ne sais même plus quoi dire. Ma bouche s'ouvre, aucun mot n'arrive à sortir de ma bouche. Léa ? Mourir ? Je n'y crois pas.

Je suis désolé Léa... Je sais pas quoi dire...

– C'est rien Antoine. Tu sais, je me dis que c'est pas plus mal que je meure finalement. Antoine, je n'ai jamais cessé de t'aimer depuis que tu m'as plaqué du jour au lendemain. Je me pince les lèvres et je baisse la tête, je me sens coupable. Mais je sais que tu es en couple et, ne t'en fais pas, je ne vais pas essayer de m'interposer entre vous deux. Je sais que tu n'es pas amoureux de moi, ne t'en fais pas, j'aurai disparu de ta vie bientôt et tu pourras être heureux et tranquille avec ton métier et ta copine. Tu mérites le bonheur.

essential // a.griezmann [terminée]Où les histoires vivent. Découvrez maintenant