CHAPITRE 4 | Absent

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Erika Choperena
Le lendemain
Montpellier
10 : 34

Après avoir fini de prendre mon petit déjeuner, je décide d'appeler Antoine pour prendre de ses nouvelles depuis hier soir et pour mettre les choses au point avec lui. Hier soir, ma mère m'a posé beaucoup de questions sur notre sortie, comme à chaque fois, de plus je suis rentrée une heure plus tard que d'habitude. J'ai vite abrégé la discussion, ne voulant pas lui donner raison en lui dévoilant ma vie sentimentale quasi inexistante et puis, de toute façon, je ne sais moi-même pas où nous en sommes Antoine et moi.

Au bout de la quatrième sonnerie, Antoine décroche.

Allô, Erika ? Il y a un problème ?

Je fronce les sourcils, il a pourtant l'habitude qu'on s'appelle le samedi matin. J'ai l'impression de le déranger, il a l'air pressé. Sa voix n'est pas la même que d'habitude, il y a quelque chose qui cloche, je le sens.

Non, tout va bien, je voulais juste savoir comment tu vas, 'fin... Pour, hum, hier soir, où est-ce qu'on en est ?

Je vais bien, merci. Ecoute, on en parlera, mh, plus tard, je suis occupé. On se voit lundi, bisous.

Il raccroche, me laissant étonnée au bout du fil. Je fronce les sourcils. Il semblait occupé ou alors stressé, ce qui ne lui ressemble pas vraiment, il est plutôt tranquille en temps normal. Je finis par hausser les épaules et je me dis qu'on verra tout ça lundi, au collège.

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Le surlendemain

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Le surlendemain.
9 : 14

Le week-end est passé plutôt lentement. Je n'ai pas vraiment eu de nouvelles d'Antoine depuis samedi matin, lorsque je l'ai appelé. Aujourd'hui, nous commençons à 9 : 30, j'ai hâte de le revoir pour lui parler mais, à la fois, j'appréhende. Si ça se trouve, il va vouloir qu'on reste juste amis. Peut-être qu'il m'a embrassé sans grande signification. À vrai dire, je suis perdue, je crois que je suis amoureuse d'Antoine, et si je le suis vraiment, il s'agira de mon premier amour.

Je marche donc en direction du collège qui se trouve à dix minutes à pied de chez moi. Une fois que j'arrive devant la grille, je regarde autour de moi, cherchant Antoine du regard. Normalement, j'aurais dû retrouver ici, devant le collège, comme chaque matin, parce qu'il arrive toujours cinq minutes avant moi. Il n'est pas encore là, peut-être qu'il n'est simplement pas encore arrivé à cause d'un imprévu ou alors déjà rentré. Je montre mon carnet de correspondance au surveillant à l'entrée et je rentre dans l'enceinte du collège.

Dans la cour, je ne trouve pas Antoine non plus. Je commence à me poser des questions, Antoine n'est pas du genre à être souvent absent en cours et s'il était malade, il m'aurait prévenu avant. Je commence à le connaître.

La sonnerie retentit, annonçant le début de la journée. Je soupire et me rends donc en cours de maths, pour bien commencer la journée (on note l'ironie).

Le professeur commence l'appel pendant que je termine de m'installer.

Erika ?

Là.

Il continue l'appel, jusqu'à Antoine.

– Antoine ?

Je tourne la tête vers la table de ce dernier et je constate qu'il est réellement absent. Sa place est vide. C'est assez étrange, mais j'essaie de ne pas y penser et j'attends que le professeur termine l'appel, puis je me concentre tant bien que mal sur le cours.

17 : 14

Comme à mon habitude, je pousse la porte de l'entrée avant de poser mon sac et d'enlever mes chaussures. La seule différence est que la journée est passée très lentement. Antoine n'est pas venu de la journée, et il ne m'a laissé aucun message. Je lui en ai envoyé un en sortant de cours mais je n'ai eu aucune raison, lui qui pourtant répond vite d'habitude.

– Tu as passé une bonne journée ? me demande ma mère en arrivant dans l'entrée avant de saisir son manteau et son sac dans la penderie et d'enfiler des chaussures avant d'attraper les clés de sa voiture. Je vais aller faire quelques courses à l'improviste, le frigo crie famine. Ça va ? T'as l'air bizarre.

Je soupire. Je ne peux vraiment rien lui cacher.

– Antoine était absent aujourd'hui et j'ai pas de nouvelles. La journée était super longue.

– Peut-être qu'il est juste cloué au lit sans bouger. T'inquiète pas, tu vas le revoir ton amou...

– Maman !

Puis elle se sauve dehors, me laissant là, bras ballants. Je décide d'aller faire directement mes devoirs, je n'ai pas très faim.

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« Oublie Antoine. »

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essential // a.griezmann [terminée]Où les histoires vivent. Découvrez maintenant