Madina

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Aujourd'hui la terre t'accueille douce mère

Douce terre du Niger en laquelle tu fus mère

Je n'oublierai jamais ta bonté parfois exagérée

Car de toutes tu es celle qui a cru en l'humanité

En effet ce n'est que dans la mort que l'absence prend sens

Je regrette juste de n'avoir pu te témoigner ma reconnaissance

Pour mes yeux vides de lumière que tu as emplis d'amour maternel

Amour pur et désintéressé que même le sang n'aurait rendu éternel

Mère tu me fais encore plus mépriser ce monde nul d'essence et plein de médisance

Je ne sais plus que faire de mon jeune âme pleine de rêves et d'aspirations

Ta disparition m'ouvre les yeux et je regrette cette illumination

Je maudis donc le jour où mon coeur s'est mis à aimer

Et bénis soit le jour où je te reverrai à l'Elysée

InchaAllah!

FougueOù les histoires vivent. Découvrez maintenant