je me souviens que quand me battait la chaleur de l'humiliation
Je me réfugiais sous ton ombre pour y retrouver le salut de ta compassion
Je me souviens qu'avec toi nul besoin de résignation
Car tu es le fruit qui vivifie mes aspirations
Tu es ce baobab sexagénaire qui m'a nourri du pain de son savoir
Me regardant grandir sur cette terre au beau soleil ivoire
Ô que j'aimerai écouter ton feuillage frémissant au vent
Me conter les élans de sagesse de ce modeste enseignant
Car par tes paroles j'ai appris plus que dans tout mes livres
Car par tes actes tu as su m'inculquer la force de vivre
De vivre en homme libre et de dompter mes désirs...
Alors que je veux faire vivre la métaphore de ton arbre
Mes yeux crient mon désespoir en laissant couler des larmes
Je ne puis que souhaiter que tes racines s'agrippent pour toujours à mon âme
Afin que toi mon père tu continues d'attiser le bonheur de mes flammes
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Fougue
PoesíaLe sacrifice est un don de soi Qui m'a amené à renier la foi Je n'ai jamais eu confiance en la chance Car ma fougue me prive de tout sens Parfois de morale de valeur et d'éthique L'on se prive et on devient critique...