Ils « aiment » quand bien même au fond de leur cœur la jalousie prend vie
Attristés de n'avoir ils médisent quand en secret ils envient
Ils jouent la carte de la vertu devant les hommes quand en secret la turpitude les définit
Et montrent de la colère quand le font les autres alors que leurs cœurs sourient
Ils sont courageux derrière leurs écrans et couards devant la réalité
Râlent à tout bout-de-champ quand ils n'ont jamais connu la fatalité
Ils naviguent machinalement de leurs pouces dans la matrice de la virtualité
Dans l'euphorie du moment ils préfèrent sacrifier leur personnalité
Elles se disent toutes bonnes à mariées quand elles exhibent leur nudité
Et eux ils disent tous vouloir fonder une famille quand ne leur effraie leur bestialité
Ils indexent l'Etat quand ils sont seuls fautifs de leurs iniquité
Le diable même serait médusé de leur excès de naïveté
J'ai mal. Quand bien même je montre un visage impassible mes larmes réclament leur liberté
J'ai honte d'avoir honte car pour moi rien n'est pire que d'être indexé
Seigneur, abrège donc ma vie que je n'ai de cesse d'abhorrer
Libère donc mes pulsions de cette désillusion illusionnée que sont leurs regards dégoûtés de vérité
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Fougue
PoesíaLe sacrifice est un don de soi Qui m'a amené à renier la foi Je n'ai jamais eu confiance en la chance Car ma fougue me prive de tout sens Parfois de morale de valeur et d'éthique L'on se prive et on devient critique...
