Peau brune affranchie de toutes cicatrices
Yeux timides posés dans le creux de son échine
Les caresses qui l'emplissaient de gêne devenaient des délices
Les baisers sur sa peau revêtaient la douceur d'une épine
Les mains prennent aussitôt place dans cette danse singulière
Du moins plurielle car ils étaient deux à goûter de la même cuillère
La chaleur des corps devenait un torrent de lave volcanique
Elle blasphémait en nommant son seigneur dans un acte satanique
Ils n'en peuvent plus de scruter le nirvana
Étonnant Freyja qui les observe de la porte du Val-hala
Le marteau lui n'avait censé de marteler l'enclume utérin
La fièvre des corps montait encore faisant fondre leur sombre dessin
Soudain un torrent séminal jaillit
Leurs lèvres n'en pouvaient plus de s'arracher comme dans une terrible tragédie
Leur chair se séparait comme pour signer une trêve
C'était l'ultime vision qu'il eut dans ce rêve.
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Fougue
PoetryLe sacrifice est un don de soi Qui m'a amené à renier la foi Je n'ai jamais eu confiance en la chance Car ma fougue me prive de tout sens Parfois de morale de valeur et d'éthique L'on se prive et on devient critique...