Peau

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Peau brune affranchie de toutes cicatrices

Yeux timides posés dans le creux de son échine

Les caresses qui l'emplissaient de gêne devenaient des délices

Les baisers sur sa peau revêtaient la douceur d'une épine

Les mains prennent aussitôt place dans cette danse singulière

Du moins plurielle car ils étaient deux à goûter de la même cuillère

La chaleur des corps devenait un torrent de lave volcanique

Elle blasphémait en nommant son seigneur dans un acte satanique

Ils n'en peuvent plus de scruter le nirvana

Étonnant Freyja qui les observe de la porte du Val-hala

Le marteau lui n'avait censé de marteler l'enclume utérin

La fièvre des corps montait encore faisant fondre leur sombre dessin

Soudain un torrent séminal jaillit

Leurs lèvres n'en pouvaient plus de s'arracher comme dans une terrible tragédie

Leur chair se séparait comme pour signer une trêve

C'était l'ultime vision qu'il eut dans ce rêve. 

FougueOù les histoires vivent. Découvrez maintenant