Je ne ferai pas de tes beaux yeux un paradigme de ta beauté
Ni de ce grain de beauté sur le coin de ta lèvre une image de ton imperfection
Ah que j'aime ce sourire délicat que dessinent ces lèvres délicates
Ce doit être ta bouche qui a rendu lyrique ma bouche
Que j'aimerai être Orphée pour t'accompagner de ma lyre
Ou De Vinci pour immortaliser tes caractères et tes traits
Mais que demander si ce n'est que des yeux pour admirer tes courbes
Finement dessiné par le grand artisan qu'est le divin Éros
Que se tienne tout prétendant car je serai le plus fourbe
Je serai Arès sur son char et je leur ferai boire la liqueur du doute
Car à mes yeux tu es la seule rose authentique dans ce pré de chardons qui arborent leurs épines
Tout en se vantant de leur vulgarité et qui à coups de mascara et de mascarade cachent leur essence travestie
Entends donc le poète ivre d'allégresse
Dessiner de ses vers ta taille fine et svelte
Tu aurais donc le don d'éveiller les héros de Troie
Qui oublieraient aussitôt Hellène et se tourneraient vers toi
Sois cette lumière qui aveugle les regards curieux
Et réchauffe l'ardeur de mes sentiments extasiés et bienheureux
Toi perle taillée à la lueur des étoiles
Et qui de la cécité de mes passions a retiré le voile
Tu n'as guère d'égale ni Aphrodite ni Athéna
Oh déesse de la perdition dont mon cœur chante la perfection

VOUS LISEZ
Fougue
PoëzieLe sacrifice est un don de soi Qui m'a amené à renier la foi Je n'ai jamais eu confiance en la chance Car ma fougue me prive de tout sens Parfois de morale de valeur et d'éthique L'on se prive et on devient critique...