Je les aime quand elles outrepassent leurs malheurs pour créer le bonheur
Quand elles sont simples et qu'elles savent éveiller les couleurs
Quand tout sourire elles rayonnent et inspirent de l'amour
Quand elles sont silencieuses et laissent parler leurs atours
Je les aime quand elles savent faire fi de la coquetterie
Quand de leurs bouches ne sortent que des paroles bien choisies
Elles sont un trésor quand elles font preuve de courtoisie
Et un puits d'abondance quand elles se comportent comme des Houris
J'aime quand elles font le culte du naturel et le deuil de l'artificiel
Tatouent leurs mains de henné et n'aspirent à rester jouvencelles
Quand si jeunes en elles bat déjà le cœur d'une mère
Rassurantes et confiantes sont leurs mains sur le visage du père
J'aime quand à nous hommes elles nous rappellent l'essentiel
Et que du fatalisme pesant de la vie elles nous transportent vers l'irréel
Mais j'aime aussi quand elles me font garder les pieds sur terre
Me rappelant à chaque instant que je finirai six pieds sous terre
FIN
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Fougue
PoetryLe sacrifice est un don de soi Qui m'a amené à renier la foi Je n'ai jamais eu confiance en la chance Car ma fougue me prive de tout sens Parfois de morale de valeur et d'éthique L'on se prive et on devient critique...