Chapitre 7

161 17 1
                                    

Média : Owen

7.

Je me rends dans les cuisines et je fouille tous les placards à la recherche d'alcool. Je trouve une bouteille neuve de rhum, puis je me rends dans la bibliothèque.

Je fouille dans tous les livres contenant des informations sur les Vicieux, la bouteille est déjà bien entamée quand Eden fait son entrée.

Eden : À quoi tu joues ?!

Moi : Je passe mon chagrin à ma manière.

Eden : Reprends toi ! Tu ne peux pas te permettre de te laisser émouvoir à ce point !

Moi : Je t'emmerde Eden ! Si j'ai envie de boire à en crever tu ne pourras pas m'en empêcher !

Elle penche la tête, elle a cette habitude quand elle est vexée, je bois et elle me regarde piteusement. Je me replonge dans ma lecture mais Eden balance tous les bouquins à travers l'immense salle, j'attrape la bouteille avant qu'elle vole elle aussi.

Moi : Il m'a fallut plus de deux heures pour trouver ce que je cherchais !

Je frotte mon visage entre mes mains comme pour me calmer, elle essaie de me prendre la bouteille.

Eden : Je ne me suis pas dépensée pour que tu foutes tout en l'air !

Je me relève, elle va trop loin. Je fini le fond de ma bouteille, Eden essaie de m'en empêcher en se jetant sur moi mais c'est trop tard. J'amorti sa chute.

Eden : Tu fais chier Owen !

Moi : Et c'est de ma faute en plus ?!

Elle m'arrache la bouteille vide des mains qu'elle balance à travers la salle. Je m'appuie contre une étagère, je reste au sol, je ne tiendrai pas debout avec tout ce que j'ai bu de toute façon. Je contemple Eden, elle est tellement énervée que ça en devient drôle. Je me mets à vomir soudainement et comme je n'ai plus aucuns réflexes, je me vomi dessus.

« Bravo, niveau "classe" tu as déjà fait beaucoup mieux.. »

Eden : Oh c'est pas vrai...

Elle s'agenouille à mes côtés, je suis fatigué et je ne me souviendrai plus de rien dès demain alors je ferme les yeux.

Moi : Tu n'as pas à t'occuper de moi comme une baby-sitter. Barre toi Eden, va protéger quelqu'un qui saura approuver tes valeurs.

Eden : Tu rigole là j'espère ?

Moi : Je suis malheureusement le plus sérieux de tous. Je ne suis pas... Quelqu'un digne de toi...

Puis plus rien, excepté la fatigue.

Le froid me réveille, je fais un bond dans la baignoire.

« La baignoire ?! »

Eden : Réveillé ?

Moi : Qu'est-ce que...

L'eau froide.

Moi : Mais qu'est-ce que ?!

Eden : C'était la seule façon de te tenir éveillé, pour ne pas avoir à te nettoyer.

Je regarde mes vêtements, je suis couvert de vomi...

Moi : Ow...

Eden : Tu vas y arriver seul ou je dois aussi te déshabiller ?

Moi : Tu sais Eden, si tu as cette terrible envie de m'arracher mes vêtements, tu pouvais le faire avant que je me vomisse dessus...

Elle lève les yeux en souriant avant de quitter la salle de bain.

« Depuis combien de temps je n'ai pas dormi plus de deux heures ? »

Je retire mes vêtements que je mets dans la poubelle et je me lave.

Je fouille les placards de Eden à la recherche d'une brosse à dents neuve, j'en trouve une, part chance.

Je rejoins Eden une fois "propre".

Moi : C'est ta chambre ?

Eden : Yeap.

Moi : Sympa.

Eden : Tu te sens bien ?

Moi : Je me sens shooté.

Eden : Ne t'inquiète pas, ça se voit.

Moi : Tu aurais des vêtements à ma taille ?

Elle me questionne du regard.

Moi : Je vais rester en serviette ?

Eden : Ow ! Je n'y avais pas pensé.

Moi : Vraiment ? Moi je pense que tu l'as fait volontairement pour ne pas que je quitte ta chambre, c'est sadique...

Eden : Oh mon dieu, Owen, tu n'es pas mon style de mec.

J'imite un poignard que je retire de ma poitrine, elle en rit. Même si je suis "shooté" je me concentre pour marcher droit jusqu'à la porte.

Eden : Déjà ?

Moi : Je ne suis pas ton style de mec je te rappelle.

Je lui fais un clin d'œil et elle s'avance vers moi souriante, elle ouvre la porte et m'invite à sortir, je fais mine d'être triste.

Eden : Essaie d'arriver entier jusqu'à ta chambre, je t'offre la serviette.

Moi : Bonne nuit, Eden.

Eden : Bonne nuit...

Je retourne dans ma chambre et je me couche, le soleil ne tarde pas...

Je tombe de mon lit, je tremble et je suis couvert de sueur. Je suis toujours dans cette sorte de "trans", je m'habille et je retourne à la bibliothèque, je n'ai pas dormi plus d'une heure. Je reprends les livres sur le sol et je continue mes lectures mais ce que j'apprends me glace le sang.

L'élu (terminé)Où les histoires vivent. Découvrez maintenant