Chapitre 24

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Média : Owen

24.

Il me saisi la tête et je suis emporté dans mon subconscient.

James : Ça faiblesse, voici ce qui coûta la vie à Owen Kitch, l'adolescent idiot qui était prédestiné à me tuer mais qui faiblit à sa mission tout comme Max !

Moi : TU NE PEUX PAS ME TUER !

James : Oh que si, je peux.

Je m'approche de lui, si seulement j'avais une épée !

Moi : Je ne te laisserai pas faire.

James : Je vais gagner de toute façon. Je vais te tuer de la même façon que j'ai tué tes prédécesseurs.

« Plus rien ne peux me sauver maintenant, je suis seul contre lui. »

Voix : Tu ne peux plus l'empêcher. Tu dois l'occuper jusqu'à qu'il soit trop faible pour te l'implanter ! Tu dois gagner du temps !

Moi : Bravo. Tu as réussi à me duper. J'ai été stupide de croire une seule seconde que tu étais mon ami, tu as été très convaincant en même temps, il faut l'avouer...

James : Serais-tu entrain de me retenir ?

Moi : Te retenir ?

James : Ne fais pas l'innocent gamin, tu ne pourras pas m'en empêcher.

Moi : Peut-être mais tu commences déjà à ressentir la fatigue. Celle quand on meurt. Si tu restes plus longtemps, tu vas mourir.

James : Plausible mais tu mourras aussi.

Il ferme son poing et se concentre.

Voix : OWEN RETIENS LE ! BOUGES TOI !

Moi : James !

James : Pas le temps.

Moi : Merci. Tu me libère de l'éternité de souffrance en ta compagnie.

Il ouvre sa main, laissant s'échapper une boule enflammé, la même que celle que j'ai détruite quand j'étais avec Charlène. Je suis envahi par la froideur et la noirceur, James éclate de rire, l'ombre s'échappe de sa main.

Je suis ramené à la réalité. Je relâche James, toujours dans son moment de joie.

Moi : Je te reverrai.

James : J'espère bien !

Je lui tourne le dos, je suis énervé, contre moi même ! Si il a réussi c'est tout simplement parce que je suis faible ! Que je me suis laissé avoir comme un moins que rien !

« UN MOIN QUE RIEN ! Tu n'avais qu'une chose à faire ! Le tuer ! Tout aurait été fini par la suite ! Mais NON ! Parce que je me suis fais avoir ! »

Emma : OWEN !

Je m'arrête, elle me passe devant pour m'empêcher de continuer ma route.

Emma : Qu'est-ce qu'il s'est passé ?!

Moi : Rien. Il ne s'est passé.

Emma : Et tu vas où comme ça ?!

Moi : Reprendre où je me suis arrêté il y a maintenant trop longtemps.

Emma : Quoi ?!

Je me rends dans un bar, suivi par Emma, furieuse. Je m'installe au bar et commande un double whisky.

Emma : Génial ! Bravo Owen !

Moi : Casses toi. J'ai pas envie de te supporter plus longtemps.

Emma : Tu sais quoi ? "Je vais rester avec toi, te regarder te lamenter sur ton sort, boire jusqu'à en devenir incapable de dire une seule mot de compréhensible, te regarder gerber dans tout les coins possibles, t'excuser et recommencer jusqu'à en perdre connaissance."

J'éclate de rire et je la regarde amusé.

Moi : Vraiment ? Tu utilises mes propres paroles contre moi maintenant ?

Je bois mon verre devant ses yeux enragés pour la provoquer.

Emma : Ça ne marchera pas avec moi.

Moi : C'est toi qui t'inflige ça. Je ne fais qu'exécuter tes mots.

Emma : Tu fais pitié Owen...

Je me tourne vers le barman.

Moi : Vous savez quoi ? Donnez moi une bouteille.

Je sors l'argent de ma poche et je ressors avec ma bouteille. Je me dirige dans un endroit éloigné de la ville, je m'y rendais quand j'étais petit. Il faut un petit peu escalader mais c'est mon petit repère secret. La vue y est magnifique, on peut y voir toute la ville. Emma me rejoint essoufflée, j'ouvre la bouteille.

Emma : Waow ! C'est... Sublimes !

Moi : Je sais.

Elle me regarde dans les yeux, je déteste ça.

« Arrêtes de lire dans mes pensées. »

Emma : Je fais ce que je veux.

Moi : Pas avec mon esprit !

Emma : Explique-moi...

Moi : Je n'ai pas envie d'en parler.

Je m'allonge, bon sang ce que cet endroit m'avait manqué !

Emma : Je n'ai qu'à attendre que tu sois bourré pour que tu me le dises.

Moi : Bah fait ça.

Le temps s'éternise.

Emma s'est finalement endormi, la nuit est tombée, une chance qu'il fasse chaud. Je suis pris une nouvelle fois de nausées, je me penche dans le vide et je vomis tout ce qui demande à sortir.

Eden : Owen ?

Je me tourne vers elle.

Moi : Waow génial, j'ai des hallucinations en plus !

Eden : Non, je suis bien là figure toi ! Nous n'arrivons pas à te faire revenir !

Elle s'accroupit à côté de moi.

Eden : Pourquoi tu as encore fais ça ?

Moi : Je suis désolé...

Eden : Qu'est-ce qu'il y a ?

Je vois dans son regard qu'elle est inquiète pour moi. Ça me fait tellement mal dans la poitrine et je n'arrive pas à retenir mes larmes, elles s'élancent sur mes joues et elles remplissent le visage de Eden d'une tristesse les plus déchirante à voir...

Moi : Je suis tellement désolé...

Eden : Qu'est-ce qu'il s'est passé ?

Moi : Il a trouvé la solution, la solution pour m'empêcher de le tuer... Eden... Il a réussi à m'implanter un Vicieux...

Les larmes s'échappent de ses yeux.

L'élu (terminé)Où les histoires vivent. Découvrez maintenant