Je me levai rapidement du canapé et montai les escaliers. J'ouvris doucement la porte de la chambre avec un sourire narquois collé sur le visage. Louis releva la tête et me regarda du genre 'mais qu'est ce que je fous là?', ce qui me fit plutôt rire je l'avoue. Il était là, couché par terre, accroché au sol par des couteaux, se débattant comme un poisson qu'on a sortit de l'eau. Je m'approchai de lui doucement.
Moi: Un problème Louis?
Louis: C'est pas drôle, détache moi.
Moi: Humm, je sais pas..
Louis: Alleeeeeeeeez!
Je ris doucement avant de m'asseoir à califourchon sur lui. Il laissa balader ses yeux sur mon corps avant de poser son regard dans mes yeux verts.
Moi: Ça va, je te dérange pas?
Louis: C'est moi qui devrait te dire ça!
Moi: Et pour quelle raison hein?
Louis: Bah t'es tranquillement assise sur moi, me coupant presque la respiration, pendant que moi je suis accroché au sol par des couteaux!
Moi: Tu insinues que je suis grosse?
Louis: Tout à fait.
Je laissai échapper un léger rire en lui mettant une petite tape sur son épaule.
Louis: Tu peux me détacher?
Moi: Je sais pas si j'en ai envie en fait..
Louis: Hayden!
Moi: Laisse moi finir Louis.. Je pourrais te tuer, là tout de suite, je pourrais te faire souffrir, te trucider, je pourrais tout te faire, tout. Je pourrais te faire vivre tout ce que tu m'a fait endurer, et à vrai dire, je ne sais même pas ce qui me retient de le faire..
Il avala difficilement sa salive tout en gardant ses yeux plantés dans les miens.
Louis: Alors fait le, tue moi, plante moi dans le corps tout ce que je mérite, fait le, qu'est ce que tu attends! Après tout je le mérite! Alors vas y, tue moi, je suis à ta merci!
Ma main ; sa gueule. Je venais de lui mettre une des ces gifles! Mes yeux s'embuèrent petit à petit.
Moi: Tu ne comprends tellement rien! Même si je voulais te tuer, même si je le voulais au plus profond de moi, je ne pourrais pas..
J'éclatai en sanglots. Pourquoi avait-il fallut que je m'attache autant à lui, pourquoi? J'essuyai rapidement mes larmes, reniflai un bon coup avant de pousser un long soupir.
Moi: Je ne sais même pas pourquoi je pleure pour toi, vraiment pas. Je me le demande chaque jour. Chaque jour je me demande pourquoi je me suis attachée à toi, chaque jour, crois moi.
Je me penchais vers lui et retirai les couteaux accrochés à ses manches de t-shirt avec toute la précaution possible. Je les jetai à l'autre bout de la pièce, sans quitter les yeux de Louis. Il m'hypnotisait, c'était fou.. Je retirai rapidement les couteaux à ses jambes et posai mes mains à côté de sa tête. J'étais maintenant à quatre pattes au dessus de lui, nos visages l'un en face de l'autre. Je vis ses yeux quittés les miens quelque secondes pour descendre vers mes lèvres. Il se mordit la lèvre en regardant ma bouche ce qui me fit sourire.
Moi: Je ne t'embrasserai pas.
Louis: Tu es sûre de ça? Je ne crois pas que tu vas me résister longtemps..
Moi: Ça c'est ce que tu crois.
Il me sourit avant de se lever doucement en me portant. J'enroulais mes jambes autour de sa taille puis il me posa sur le lit. Je me couchai en m'étendant de tout mon long, repliant juste une jambe. Louis se glissa doucement sur moi posa son front contre le mien.
Moi: Je ne craquerais pas.
Louis: C'est déjà trop tard.
Sur ces mots, il posa délicatement ses lèvres contre les miennes. Je souris contre sa bouche avant de prendre part au baiser en passant ma main dans sa nuque. Des milliers de papillons dansaient dans mon ventre, une énorme bouffée de chaleur me prit. Il passa sa langue sur ma lèvre inférieure, me demandant l'accès à ma bouche ce que j'acceptai sans rechigner. J'entrouvris alors doucement la bouche. Louis y glissa sa langue chaude. Nos langues dansaient à présent entre elles. C'était fou le bien que ça me faisait. J'enroulai une de mes jambes autour de sa taille quant à lui, il posa une de ses mains sur mes joues, la caressant doucement quant à l'autre main, il la mit sur mes hanches.
Je décollai mes lèvres des siennes doucement et rouvris les yeux que je plantai dans les yeux entrouverts de Louis.
Moi: C'était juste...parfait. Mais chaque chose en son temps, d'accord?
Il me sourit en hochant la tête.
Louis: Va te préparer petite tête, on sort. Bah oui, c'est la saint valentin quand même!
Je poussai un petit cri de joie avant de lui embrasser le front.
Louis: Par compte, faut que tu mettes une perruque, je ne veux pas que l'on te reconnaisse tu vois.. Et promets moi une chose..
Moi: Laquelle?
Louis: Promet moi que tu ne t'enfuiras pas.
Moi: C'est promit.
Louis: Bien, alors va t'habiller!
Je me levai en vitesse et me dirigeai vers la salle de bain. Je rentrai dans la douche et laissai l'eau coulée sur mon corps et ma tête. J'en sortis, me séchai rapidement, m'enroulai une serviette autour du corps et me postai devant le miroir. Je me mordis la lèvre en repensant au baiser que je venais d'avoir avec Louis. Je me maquillais légèrement avec un peu de liner, de crayon et de mascara. Je me séchai les cheveux, me les coiffais et sortis de la salle de bain, toujours avec juste une serviette pour cacher mon corps nu.
Louis était toujours dans la chambre, assit tranquillement sur le lit. Au moment où il me vit, il se mordit la lèvre et devint tout rouge.
Moi, riant: Au lieu de me mater, donne moi quelque chose pour m'habiller!
Il se reprit aussitôt et me montra du doigt le placard derrière moi. Je l'ouvris et en sortis une belle robe noire.
Moi: Ça te dérangerais de te retourner?
Louis: Pas du tout.
Il se retourna donc et j'enfilai rapidement des sous vêtement ainsi que la robe. Je me regardai dans le miroir. Ouaaaah, elle moule vachement celle là, mais bon, elle est pas mal.
Moi: Louis? C'est bon.
Louis passa de l'autre côté du lit et se posta en face de moi.
Louis: Ce serait dommage que de la taché de sang, tu crois pas?
Oh non, ses pupilles, pas encore, pas une deuxième fois.