Captive du vampire : Tome 2 ( The Cyan brothers )

Chapitre 25

Le soir venu, Elsa avait revêtit la robe sublime qu'il lui avait offert, elle tourna sur elle-même en esquissant un sourire.

Dans le miroir elle le vit adossé à la porte en train de réajuster sa cravate.

- J'aime te voir ainsi joyeuse.

Sa voix fut rauque comme un murmure inaudible.

Elle lui lança un sourire un peu trop crispé à son goût.

Délicatement il embrassa son cou mais ses doigts s'étaient crispés sur ses épaules. Signe qu'il était en perpétuelle self contrôle.

- Ne me fais pas trop tarder..

Leurs regards se croisèrent dans le miroir avant qu'il ne la quitte.

Elsa inspira en observant son reflet, sa main s'était mise à trembler contre le manche de la brosse.

Elle ramena ses cheveux dans sa nuque et s'arrêta à la point de ses cheveux.

Les yeux ronds elle s'approcha plus prêt du miroir en poussant une expiration horrifiée. Le bout de sa mèche se mit subitement à pousser.

- Oh non...

- Oh non quoi ?

Elle cacha la mèche dans sa masse de cheveux et s'efforça de sourire.

- Rien je.. j'avais perdu ma pince.

Elle passa sa main derrière son dos et la récupéra sur le rebord du lavabo.

Il fronça des sourcils.

- J'aime quand tu les détache.

- Oh...

Un sourire ténébreux glissa sur ses lèvres.

- Oh ? Elsa tu es sûre que ça va ?

- Oui ! Ne t'en fait pas, c'est juste que je voulais me faire un chignon.

- Alors fait le.... je t'attend.

Elle lui sourit jusqu'à ce qu'il s'en aille, quand elle fut sûre qu'il ne soit plus là, Elsa se retourna à la recherche de la mèche, hélas le temps semblait se jouer d'elle. Elle se coiffa en vitesse, le rejoignit le cœur battant.

Et si la mère du Sven s'était trompée ?

L'idée qu'elle puisse avoir peu de temps devant elle, la rendait d'avance malade.

Sa gorge noua et le resta pendant tout le long du voyage.

Elle avait réussi à se détendre qu'après être arrivé au restaurent.

- Tu es magnifique Elsa et j'aime ce chignon.

Elle se mit à rougir.

Il était si sexy dans son costard qu'elle sentit ses veines pulser à une vitesse déraisonnable.

Quand il porta sa main à sa bouche se fut le comble pour elle, sa peau devint brûlante, son autre main qu'elle avait posé sur ses cuisses devenait moite.

- Merci Sven...

- J'espère que tu as faim ?

Il relâcha sa main et se redressa.

- Oui mais toi ?

Il haussa un sourcil et prit un air enfantin.

- Moi je vais me forcer.... pour toi.

Elle toucha l'arrière de sa nuque gênée, une gêne remplacée par l'effroi quand elle y trouva une mèche longues, beaucoup trop longue.

Elle tenta de la remettre en place sous le regard incrédule de l'homme.

- Elsa tu as l'air aussi tendue qu'une arbalète et ton cœur bat aussi vite que si tu avais couru le marathon. Dit-il sévèrement.

- Bon sang dit moi ce qu'il se passe !

Son poing frappa contre la table faiblement, d'une maîtrise remarquable.

- Rien du tout je suis simplement un peu nerveuse.

Il bascula son corps vers la table.

- Nerveuse par ma faute ?

Elle s'empressa de secouer de la tête pour qui s'efface cette idée de son esprit sûrement bien assez torturé.

- Alors je t'en prie respire...

Elsa lui offrit un beau sourire alors que tous son être était terrassé par la peur.

Le dîner avait débuté dans une atmosphère détendue, Elsa buvait littéralement ses paroles, ses histoires à couper le souffle, elle avait même éclaté de rire à de nombreuses reprises. Elle était comme dans une bulle de bonheur.

- Parle-moi de tes parents.

Et la bulle éclata en milles morceaux.

Elle baissa les yeux sur son assiette vide et inspira un bon coup avant de se lancer.

- Ma mère était une femme merveilleuse et mon père l'a poussé à se tuer.

Sa main vint immédiatement se poser sur la sienne.

- Mon ange...

- C'est devenu au fil du temps un homme monstrueux et maintenant il est à ma recherche, j'ignore pourquoi.

Sa mine devint subitement sévère.

- Je ne laisserais personne te faire du mal tu m'entends ?

Ses mots réchauffèrent son cœur.

- Oui je sais...

De son pouce il caressa sa paume.

- J'aime quand tu te confies à moi Elsa.

Elle détourna le regard et se rappela les paroles du cyan sur les humains.

Il ne les tuait pas.

Seulement les criminels.

C'était peut-être sa seule chance de lui avouer la vérité.

- Sven il faut que je t'avoue quelque chose de très important. Se Lança-t-elle d'une voix tremblante.

Il crispa ses sourcils.

Dans un élan de courage Elsa affronta son regard et décida de lui avouer sans passer par plusieurs chemins inutiles.

- J'ai bu ton sang ce matin quand tu es partit.

Les lèvres serrées, le regard fixé sur elle, il quitta sa main et se laissa tomber contre le dossier de la chaise.

- Ta mère m'a aidé à trouver l'écrin. Ajouta Elsa dans un murmure que seul lui pouvait entendre.

Seul les bruits de couverts et des conversations auteurs d'eux l'empêchèrent de craquer nerveusement, car son regard était si dure qu'elle s'en voulait maintenant de lui avoir dit.

- Répète-moi ça !