Des chemins s'ouvraient devant mes yeux
Je les ai fermés
Ils ont cessé d'existerDes mains se tendaient vers mes épaules
Je les ai ignorées
Et laissées
t
o
m
b
e
rTrop de regrets, mon cœur s'immole
Mes larmes ont éteints ces cendres
Depuis je ne ne cesse de
d
es
c
e
n
d
re
Et le gouffre dans lequel je me morfonds
Semble ne jamais s'arrêter,
Trop profondDes voix se sont
s
e
é
v
e
l
é
Parfois dures
Parfois tendresMes mains sur les oreilles
Je les ai réduites à murmures
Et depuis un seul mot : attendre.On m'a dit de me relever
Je n'ai fait que me recroqueviller
Des chaînes à mes chevilles
Et des fers à mes poignetsSeuls mes doigts, libres
Courent sur le clavier
Un bref instant volé
Ils me délivrentDes prisons dont je possède la clé
Et dont je refuse de sortir
Autant que je désire les détruireJe me bats contre moi-même
Je ne veux pas même
M'approcherLente, endormie
Je ne connais pourtant que l'insomniePeut-être la solution est d'accepter
Cette part de noirceur
Et malgré tout d'avancer
Cette obscurité au cœur.
15/01/2017.
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Exorcisme de mes Maux par mes Mots
Poesie"Le vide m'absorbe et je suis totalement détachée de la réalité mais le trop-plein ... le trop-plein m'étouffe, du dehors comme du dedans et ça menace d'exploser et d'imploser en même temps." Tout est dans le titre. Quand ça va mal, je l'écris pou...