La vision de la sorcière

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La maison s'assoupit dans le silence
Le temps se fige, dans une lourde chaleur
Cocon aux allures de cage doré, une lueur
Paresseusement danse.

Quelques autres s'allument, tous les volets sont fermés
Cadenassés.
Les occupants sont allongés dans les canapés
Leurs chaussures au sols forment des monticules de cuir
À leurs lèvres on voit des grasses molles luire.

Les restes du festin sur les tapis
Conservés dans cette abondante graisse
Reflètent les lueurs, qui montent et qui baissent.
Les joues flasques des dormeurs sont d'informes plis.

Le titre ... et tout le poème en fait, est une référence au film Le Voyage de Chihiro de Myazaki. Si vous ne l'avez pas vu et que vous en avez l'occasion, foncez, vous ne le regretterez pas.

23/12/2016.

Exorcisme de mes Maux par mes MotsOù les histoires vivent. Découvrez maintenant