Pâle écho d'un Soleil

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L'espace d'une seconde, tu me permets d'entrevoir ta vision du monde. Alors s'écartent les nuages noirs, qui envahissaient mon esprit. Ce brouillard lourd, ces nuées infécondes se dissipent quand tu apparais. Des fleurs et des formes célestes s'épanouissement sur ton passage, les vois-tu ? Les rouages sans âges qui régissent l'univers se révèlent un peu plus. Tu diffractes et sublimes la lumière des savoirs, la logique et la science sont des graines qui grandissent en toi. Tu as soif je le sens de tout comprendre. Tu absorbes chaque donnée. Tu sculptes ton esprité, qui est déjà à mon sens un édifice grandiose. Et tu n'as de cesse de monter, de t'élever pour tout voir. L'inconnu te donne un espoir. Tu aimes apprendre et ta curiosité est lumineuse. Ton regard est celui d'un enfant né de la dernière pluie quand une chose éveille ton attention. Ton visage s'ouvre comme s'ouvre ton esprit et dans un vertige je crois être éblouie par un reflet sur les portes du paradis. Ton corps est une œuvre d'art mais ton esprit est un soleil. Tu es une galaxie et ton environnement est un reflet de ton âme. Comprends-tu à quel point le monde peut me sembler terne sans ton existence ? J'aime à penser même si cette pensée me fait peur que tes yeux, ces lacs verts, pourraient m'engloutir à jamais. Que tes mains frôlent seulement ma peau et j'atteins un absolu, que ta bouche ne fasse qu'effleurer la mienne et j'aurais goûté l'ambroisie des Dieux, le vin d'un fruit défendu. Seulement je crois deviner que mes sentiments ne sont pas partagés que peut-être même ils seraient rejetés. Il me semble aussi discerner dans tes iris une lueur d'incompréhension quand je te fais don de mes lettres. Aussi complexe et fin que soit ton intellect, il échoue dirait-on, à décoder mes mots. Un océan d'impuissance déferle alors et je dérive loin de ta lumière et une tempête de colère se déchaîne dans ma poitrine. Un vent d'angoisse et de tristesse siffle sur la lande désormais aride de mon cœur. Je suis seule, terriblement seule et un magma amer court dans mes veines. Tes pupilles semblent des prises impossibles à saisir. Et je dérive loin de toi jusqu'au prochain zéphyr...

Je pense retravailler ce texte qui me semble trop convenu.
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22 février 2017, Mont Téide.

Exorcisme de mes Maux par mes MotsOù les histoires vivent. Découvrez maintenant