Le destin d'Hadara

Prologue

Des villages enflammés, des familles déchirées, des coeurs détruit, un océan de larmes et une marre de sang, ce sont les dures réalités de la guerre. La guerre qui oppose les Élyséens, les Asmodiens et les balaurs depuis des lustres.
Un général Élyséen commandait une petite légion. Leur but ? Faire comprendre aux asmodiens qu'ils étaient en position de force. Leur cible ? Un petit village Asmodiens non loin d'Altgard.

Magnus, le général arborait sa meilleure armure de guerre ainsi que ses armes les plus mortelles. Il commandait cette légion ce jour là. Il se demandait pourquoi on lui avait donné l'ordre de s'attaquer à une si petite cible. Le dieu Aion approuvait-il vraiment toute cette violence ? L'effondrement de la tour d'éternité d'Aion avait causé bien des problèmes. Les balaurs étaient leur principaux ennemis, venaient ensuite les asmodiens. Ces monstres ressemblaient à leur supérieur Élyséens mais leur peau arborait des couleurs pâles, sombres. Leurs doigts laissaient place à des griffes et dans leur dos une queue les faisaient paraître toujours plus animales. Il ressemblait aux Élyséens mais ils n'en étaient pas. Des animaux, ils étaient une mutation de la race Élyséenne rien de plus. Enfin c'est ce que leur apprenaient les livres de la grande bibliothèque d'Elysea.

Magnus donna le signal. Des pluies de flèches enflammés tombèrent sur le petit village. La surprise des habitants laissa place à de l'effroi. La peur domina peu à peu la petite ville. Le sang se mit à couler, pourtant un message tragique à la terre. Les cris resonnèrent dans l'air. Magnus ferma les yeux, entendre ce massacre dont il était le coupable le blessait au fond de lui mais le voir le dégoûtait davantage. Il ne supportait plus ces massacres continus. Il resta là les yeux fermés et attendit. Au bout d'un moment, plus de bruit. C'était fini, la mort pris le dessus sur ce village de vie. Il inspecta les rues, les maisons,  aucun survivants. Enfin presque. L'innocence incarné pleurait dans le confort d'un berceau à peine rayé. Une asmodienne se tenait à terre sans vie. Visiblement elle avait protéger son enfant. Que faire ? Tuer l'incarnation de l'insouciance. Ce bébé avait déjà vu autant de mort qu'un soldat. Son petit regard rose se fixa dans les yeux du général. Il réussi a atteindre l'armure de son coeur et à la brisé. Magnus prit la petite dans ses bras. Il refusait d'être un monstre.