Chapitre 1 : Enfance corrompu

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- Papa Magnus ! Papa ! Regarde ce que je sais faire.
La petite fille d'à peine 5 ans sauta sur le lit du général puis fit un salto avant en atterrissant sur ses deux jambes avec un naturel étonnant.
- Hadara ! C'est dangereux, ne fais pas ça lors de ta première journée de cours d'accord ?
- Je sais, je dois éviter de me faire remarquer... Tu me le dis tout le temps. Mais papa les autres ne risquent pas d'avoir peur de moi quand même ? A cause de ma queue ou de mes griffes ?
- Les élyséens ont eu beaucoup de mal à se faire à l'idée que j'ai pu adopté la plus mignonne de toutes les enfants, et surtout le fait qu'elle soit asmodienne...

En effet, suite à l'anéantissement le grand général Magnus avait pris sa retraite afin d'éduquer la jeune enfant qu'il n'avait pu tuer. Au départ les élyséens le pensaient fou et il avait perdu énormément d'amis à cause de cela. Puis il était passé devant un juge puis un prêtre qui avait béni la petite comme si elle était un monstre et enfin ils l'avaient accepté. Elle allait pouvoir entrée à l'école et trouver sa voie comme tout les autres enfants.

-Allez debout Papa ! Aujourd'hui c'est mon premier jour d'école !
- J'arrive, j'arrive.
L'ancien soldat se leva. La petite était prête elle avait déjà mis son sac sur son dos. Son apprentissage commençait.

Elle arriva devant la grande école d'Elysea. Son sac au dos cachait sa queue, ses longs cheveux prune voletaient derrière elle, l'éclat rose de ses yeux exprimaient une confiance en elle implacable sa peau bleu pâle étincelait légèrement au soleil. Elle avançait fièrement dans la cour de la petite école primaire. Les autres petite élèves fixèrent leurs regards sur l'étrange petite fille. Des chuchotements commencèrent à se reprendre aussi bien chez les enfants que chez les parents. L'innocente se rendit en classe.
- Bonjour a tous je serai votre professeur cette année. N'ayez pas peur de l'asmodienne au fond de la classe elle ne mord normalement pas.
Elle avait dit ça d'un ton mesquin et méchant en insistant très clairement sur le "normalement". Hadara n'en pris pas conte et écouta attentivement le cours. Lors du cours d'histoire elle ne put s'empêcher d'écouter encore plus.
- Notre légion élyséenne s'est fais attaqué dans le dos par ces monstres d'asmodiens.
La petite cessa d'écouter, a chaque fois qu'on parlait des asmodiens on leurs associait traîtrise, méchanceté, animalité... Était-elle un monstre ? La journée fût enfin terminé Hadara allait sortir quand la professeure l'interpella :
- Ne t'avise jamais de faire le moindre faut pas ! Je veux que mes élèves ai un belle scolarité qui ne soit pas gâché par un petit monstre comme toi tu m'entends. Au prochain cours essaie d'écouter plus attentivement.
Elle en resta sidéré. Elle avait toujours écouté apart lors de l'histoire élyséenne. Elle sortit, culpabilisant de paraître comme une mauvaise élève.
- Papa !
- Alors cette première journée d'école ?
- c'était trop bien !
L'ancien général fût ravi de cette réponse qui fit disparaître sa crainte.

À la nuit tombé alors que les étoiles éclairait le ciel le vieil élyséen racontait une histoire a sa protégée.
- Papa, tous les asmodiens sont des monstres ?
- Bien sur que non, tout comme le fait que tout les élyséens ne sont pas gentils. Écoute ma petite un vieux conte de mon village.
« C'est l'histoire d'un petit corbeau, un magnifique corbeau au coeur pur. Étant seul il suivait un groupe de colombe. Les colombes, elles, l'ignorait et la plupart la rejetait du fait de sa différence. Mais un jour une des colombes fut attaquer par un Vautour, le petit corbeau intervint et sauva la colombe. Seulement honteuse et dégoûté d'admettre que le corbeau l'avait aidé elle se blessa la patte et lorque son groupe arriva elle accusa l'innocent oiseau noir. Ne comprenant pas sa réaction il partit seul cette fois et ne les suivit que de loin. Mais un jour un immense et monstrueux faucon s'attaqua aux colombes. Le corbeau hésita à leur venir en aide mais finalement il chassa le chasseur. Les colombes durent admettre les erreurs et acceptèrent enfin le magnifique corbeau.»
- La morale de ce conte Hadara est que malgré nos différences il faut persévérer pour être accepté tel que nous sommes, même si le monde est injuste si on gardes le coeur remplit de bonté tout fini par s'arranger.
- J'aime bien cette histoire papa.
- Bonne nuit mon enfant
- Bonne nuit ! Je t'aime papa jamais tu ne m'abandonneras hein ?
- Je resterai toujours avec toi Hadara je te le promets.

4 ans plus tard
- Papa ! On va être en retard !
Hadara sautillait sur place. La petite de 9ans était en pleine forme pour aller en cours.
- A ce soir !
Une fois son père adoptif parti, elle lâcha un grand soupire. Elle n'était pas heureuse quand il n'était pas vers elle, elle n'avait pas d'ami. Son école la considérait comme la dangereuse asmodienne. Aucun élève ne lui adressait la parole, tous la regardait de haut. Elle prit sa place au fond de la salle et se prépara pour une nouvelle journée de rejet.
- Hey l'asmonstre, tu dit pas bonjour.
Un garçon de sa classe la provoquait comme tout les jours, elle l'ignora comme tout les jours, les autres rigolèrent a sa blague, comme tous les jours.  Ça en devenait lassant, même pour une enfant de 9ans à l'âme déjà mûrie.
Lors de la récrée quand Hadara fut seule le garçon qui l'avait provoqué plus tôt la rejoignit avec ses amis. Les trois garçons l'encerclèrent
- bon l'asmonstre je dois te dire, tu nous énerve.
- Vraiment ? J'en suis navré
- Arrête de nous prendre de haut alors que tes ancêtres ne sont que des lâches ! Et que ton père est l'Elyséen le plus traître et lâche que je connaisse !
Ce fût de trop
- S'ils étaient vraiment des lâches ils l'étaient mais moins que vous tous !
- T'as dit quoi là ? Je vais te le faire regretter. Il commencèrent a lui tirer la queue, la petite sans défense se contraignit a ne pas les frapper. Elle serai renvoyer si elle le faisait. Pourtant lorsque qu'un des garçons sortit des ciseaux quelque chose en elle changea. Puis lorsqu'il coupa sa queue quasiment a la racine ses yeux devinrent rouge. Rouge d'une colère jusqu'ici retenu. Elle lui sauta dessus et le frappa. À chaque coup de poing une larme tombait de ses yeux, elle veilla malgré tout à ce que ses griffes n'atteignent pas ses yeux. Elle avait commis une erreur qu'on ne lui pardonnerait peut être pas.

Le destin d'HadaraOù les histoires vivent. Découvrez maintenant