Le destin d'Hadara

Chapitre 3 : Drame

La taverne était rempli. Le son des couverts et des flots de paroles parcouraient le batiments, il y avait une bonne ambiance et personne ne faisait de remarque sur la jeune fille. Hadara riait aux éclats. Elle n'aurait jamais pensé si bien s'entendre avec quelqu'un d'autre que Magnus. Maho un clerc et Melodae une barde lui plaisait beaucoup. Ils voyaient très bien qu'Hadara était différente mais les deux l'appréciait à sa juste valeur. La soirée se déroula dans joie mais en parallèle l'asmodienne ne pouvait se douter de la lutte qui était en train de se passer. Une daeva du chant se mit à chanter...
Tout le monde se tut. La mélodie voleta tout autour d'eux. Ce chant réussi a atteindre le coeur de la jeune éclaireuse. Tous les êtres présents se laissèrent aller au son de la mélodie, certains comme Melodae pleurèrent.

Quand le chant s'éteignit la coupure fut violente le silence se suivit d'applaudissements pour l'enchanteresse. Hadara applaudit également. Tout à coup elle sentit en elle quelque chose disparaître. Elle eu le souffle coupé. Elle se figea. Sans comprendre pourquoi des larmes pleuvèrent sur ses joues.
- Désolé les amis. J'espère que l'on se reverras mais je dois y aller c'est urgent. Lovea sa kitter suivit sa maîtresse qui courait devant elle.
- Il est arrivé quelque chose de grave Lovea dépêchons nous. Plus elle approchait de sa maison plus son cœur battait vite.

Elle franchit le seuil de la maison. L'odeur du sang lui coupa le souffle. Elle avança en tremblant, le manoir était sans dessus dessous. Les tables renversé les tableaux déchirés. Hadara avait froid. Elle sentit un grand vide en elle.
- Papa ! C'est pas drôle où es tu ?
Elle continua sa recherche son père devait s'être battu ça ne laissait aucun doute mais il n'aurai pas perdu. Pas lui le grand général Magnus que tout le monde craignais. Rien ne pouvait lui arriver. Elle entra dans sa chambre. Toutes ses espoirs s'effondrèrent.

- Papa !
Sans vie, Magnus avait mené un dernier combat. Il était couché sur le sol son épée à la main. Hadara s'écroula.
- Non....
Elle ne refoula plus ses larmes, elle cria, sanglota puis hurla. La seule personne ayant cru en elle depuis toujours était morte.  Elle s'en voulait, elle aurait du rester. Les sanglots dechirèrent son coeur en mille morceaux. Son père était mort. Elle ne lui avait pas dit adieu.
- Tu m'avais promis que tu resterai toujours avec moi papa.... Tu avais promis.
Ses paroles s'effacèrent dans son crie. Jamais elle aurait pensé vivre sans lui. Qui avait bien pu commettre un tel acte ? Pourquoi !? Elle leva les yeux une enveloppe était posé sur son lit. Elle hésita un moment de peur que les mots qui s'y trouvaient ne la blesse davantage puis finalement elle l'ouvrit.
« Si tu lis cette lettre je suis probablement déjà mort. Ces derniers temps les autres généraux ont voté pour une guerre. J'étais contre. Il devait m'éliminer. Je voulais te protéger à tout pris je sais qu'il s'en serait aussi pris à toi. Je t'ai demandé de partir pour cela. Ne m'en veux pas. Je n'ai pas réussi à tenir ma promesse. Je ne suis peut être plus avec toi pour te protéger mais je resterai à jamais en toi. Dans ton coeur n'oublis jamais les vertu que je t'ai enseigné. Ne cherche pas vengeance, trouve toi des amis. Des amis fidèles qui sauront te faire sourire.  Tu vas devoir continuer ton chemin sans moi. Vis pour moi Hadara. Je t'aime
Ton Père Magnus .»
- Papa.... Pourquoi toi ?...
Elle relit cette lettre encore et encore.
Avec  la lettre se trouvait le testament de son père, il lui leguait tous,  le manoir y compris. Même dans sa mort son père ne cessait de prendre soin d'elle.

Deux jours plus tard on enterra un vaillant guerrier, général, mais aussi et par dessus tout un père. Hadara du supporter l'hypocrisie des élyséens hauts placés. En sortant de la cathédrale elle fut surprise de trouvé Maho et Melodae.
- Hadara ! On voulait te présenter toutes nos condoléances...  Dit la barde
- Et aussi te demander si tu voulais venir avec nous à Verteron. On va faire quelque missions et quêtes pour notre entraînement. On s'est dit qu'en groupe, à trois ce serai mieux...
Maho avait l'air sincère lorsqu'il affirma ceci. Hadara hésita un moment puis se remémora la lettre de son père. Elle pouvait avoir confiance en eux.
- C'est d'accord je viens avec vous.
L'aube d'un renouveau commençait pour elle et ses nouveaux amis. Avec sur le dos le poids d'un lourd passé. Hadara les suivit jusqu'à Verteron.