Chapitre 13 : La douleur d'une bataille

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Le groupe s'enfonçait petit à petit dans la forêt en direction d'Akarios. Tous marchaient silencieusement, et personne ne se tenta à briser le silence. Les deux sœurs avançaient au même rythme telles deux horloges minutées identiquement à la seconde près. Leur lien fort apparaissait clairement. Maho et Melodae plus désordonné fermaient la marche tandis que Hadara et Ezekiel guidaient la troupe. Une certaine tension se fit ressentir dans l'air, dans les respirations, dans les arbres et leur feuilles. Toute la forêt et ceux qui y s'y trouvaient, étaient attentif au moindre son, mouvement ou odeur étrange. La jeune aede, Nelah, tenait fermement son baton de combat contre elle, craignant une menace invisible. Naly elle semblait angoissé. Les souvenirs d'un passé mortel les regagnait au fur et à mesure qu'elles avançaient. Hadara remarqua la crainte des deux sœurs, doucement pendant la pause elle les aborda :

- Vous ne semblez pas à l'aise, regrettez vous d'être venu ?

Nelah fixa sa sœur d'un regard qui ordonnait le silence. Naly l'ignora, il fallait que leurs amis sachent qu'elles n'étaient pas nées daevas.

- Nos parents étaient paysans, il avaient leur ferme de l'autre coté du lac. Nelah et moi sommes les deux seules filles qu'ils avaient grandes peines à nourir. Il a fallut en plus de ça que nous développions des dons. Nos parents étaient désemparés, ce n'étaient que de pauvres paysans ils ne pouvaient pas s'occuper correctement de deux enfants magiques, eux simples mortels qu'ils étaient. Ils nous aimaient pourtant trop pour nous abandonner à des inconnus. Nombreux de leurs amis les avaient mis en garde et conseillés de nous envoyer à Elysea. Un jour Nelah a développé ce qu'ils pensaient être une maladie. J'avais tenté de la soigner sans succès. C'est alors que nous avons entendu parlé de Pernos. Mes parents s'étaient mis en quête de lui demander de l'aide. Le voyage pour se rendre jusque chez lui s'était passé sans problème. Il étudia ma sœur, elle n'était pas malade, elle souffrait juste de douleur de ne pouvoir évacué sa magie plus régulièrement. Ses pouvoirs la brûlait. Il leur conseilla de nous laissé chez lui le temps qu'il nous apprenne à maîtriser nos dons. Nos parents ont refusés. Lors du voyage de retour nous nous sommes faits attaqué par des worgs, ces loups féroces étaient nombreux. Nous n'avons su comment agir. Ils ont tués nos parents devant nos yeux. Pleine de colère et de chagrin les dons si longtemps retenus de Nelah ont explosés. Elle a chassé les worgs. Mais nous n'avions plus de parents. Pernos nous a rejoint alors que nous pleurions notre famille. Le deuil fut longs a passé. Mais Pernos s'est révélé d'un grand secours pour nous deux. Aujourd'hui je dois l'avouer, je n'ai pas confiance en la forêt.

- Et tu trouves bien d'en parlé à une asmodienne qui n'était pour nous qu'une inconnue il y a quelques jours ? Merci ma sœur

Nelah se leva et partit vers Melodae. Naly, les yeux encore embués de larmes s'excusa auprès de l'assassine.

- Nelah n'aime pas en parlé, elle pense que c'est de sa faute et qu'elle aurait pu utilisé ses pouvoirs avant le drame, Pernos n'a jamais pu guérir sa culpabilité.

Dans un silence oppressant le groupe gravissait les derniers mètres qui le séparait du portail. Subitement une explosion retentit. L'air coucha une partie des arbres, le vent les balaya. On entendit un cri « NON ! ». Trop tard. Le groupe arrivait trop tard. Le portail avait été ouvert. Les oreilles d'Hadara sifflaient. Elle se sentait assommé. Ezekiel l'aida à se relever. Maho et Melodae restèrent vers les sœurs. Ils coururent jusqu'au sinistre lieu. Sous leurs yeux des asmodiens déferlaient en masse et tuaient tous sur leur chemin. Un bon nombre de paysans courageux stagnaient dans leur sang, morts. Ceux toujours en vie se battaient vaillamment.

Hadara se jeta dans la mêlé. Ses amis la suivirent. Son instinct meurtrier se réveilla, elle le laissa rageusement le posséder. Elle manipula sa colère et l'expédia contre les ennemis. La valse assassine de ses lames entraient en jeu. Son souffle félin se régula, au cœur de la bataille. Vive comme l'air elle tuait, égorgeait, poignardait. Il était hors de question pour elle de laissé en vie des êtres capable de tuer des innocents. Ezekiel écrasait habilement de nombreux asmodiens. Maho et Melodae s'entraidaient pour envoyer au tapis les assaillants. Les deux sœurs constituaient un renfort non négligeable. Nelah, la prêtresse guerrière se vengea du destin et dansa avec son bâton. La colère d'Hadara grandissait à chaque fois que son regard se posaient sur les corps des défenseurs de Poéta. « Au secours ! » Un cri aiguë arriva jusqu'à elle. Un enfant était menacé par un pistolero. Dans la panique et dans la colère Hadara se téléporta derrière lui. Il se retourna vivement alors qu'elle levait sa dague pour un coup mortel.

Le destin d'HadaraOù les histoires vivent. Découvrez maintenant