Le destin d'Hadara

Chapitre 10 : Le héros d'Akarios

Ezekiel était encore sous le choc, il était détendu lorsqu'elle s'était endormi. L'assassine au moment de s'endormir arborait un visage paisible, ses cheveux prune encadraient son visage d'ange malgré quelques mèches qui parcouraient ses joues, ses paupières closes cachait ses yeux roses endormis, elle respirait calmement. Puis elle avait commencé à s'agiter et alors un tourbillon de brume sombre avait commencé a l'entourer. Le gladiateur avait tenté de s'approcher d'elle pour la réveiller mais quand il l'avait touché une ombre s'était interposé et contre toute attente, l'avait attaqué.

La silhouette du spectre ressemblait étrangement à Hadara, le monstre n'avait pour seule arme que ses griffes. Ezekiel s'était alors battu mais la rapidité et la finesse des gestes du spectre l'avait dépassé. Le monstres avait tendus ses griffes en direction de la gorge du gladiateur mais celui-ci avait juste eu le réflexe de se baisser, l'attaque mortel l'avait alors blesser à l'oeil, le sang chaud coulait diminuant sa vision. Tout a coup le spectre s'était volatilisé, le nuage noir également. Hadara était s'était assisse sur l'herbe le visage figé dans un expression terrifiée, des larmes coulait de ses yeux qui d'habitude affichait une expression forte et impassible voir taquine. Ezekiel avait été ébranler de la voir ainsi. Suite a cet épisode ils s'étaient tout deux rendu en vitesse à la taverne.

Melodae racontait une de ses nouvelles blagues à Maho, qui comme toujours était bon publique puisqu'il riait à chaque nouvelle bêtise de la barde même si ça se voyait qu'il se forçait, il ne voulait pas lui faire de peine. Mais celle-ci fut trancher par l'arrivée brutale de leurs amis. L'assassine, meilleure amie de Melodae affichait une expression forte comme à son habitude mais la barde y lu également une trace de peur. Maho avait probablement remarqué lui aussi les expressions graves d'Ezekiel et Hadara puisqu'en silence il se leva. Leur conversation n'aurait pas lieu dans cette taverne pleine de monde. Le groupe sortit calmement. Melodae s'approcha d'Hadara et lui posa sa main sur l'épaule, un geste qu'elle voulait réconfortant. L'assassine ne dit pas un mot. Une fois hors de la vue des citoyens Ezekiel avait commencé à leur raconter ce qui s'était passer sur la falaise. Melodae remarque alors la ligne de sang qui barrait son œil, même s'il guérissait il garderait une cicatrice c'était certain.

- Nous devrions aller voir Pernos, conclut Maho

- Qui est Pernos ? Demanda alors Hadara

Le clerc s'empressa de répondre :

- Pernos est un vieux sage qui vit reclus de la civilisation dans une forêt à Poeta. Il a une grande connaissance et saura peut être nous aider à comprendre ce qu'il s'est passé. De plus Daminu l'elim souverain vit aussi dans cette même forêt. Mais je pense qu'avant de partir nous devrions prévenir que notre mission actuelle est reporté.

Hadara se reprit soudain :

- Non, ce n'est pas une urgence pour le moment, je ne pense pas que ça va arriver deux fois d'affilé. Nous irons d'abords à l'observatoire faire ce que nous avons à faire. Seulement après nous nous rendrons auprès de ce Pernos.

- Et si à l'inverse cela se reproduisait ? Hadara c'est dangereux, et nous ne savons même pas à quoi nous avons à faire ! Ce serai inconscient d'attendre !

La peur se ressentait clairement dans les paroles d'Ezekiel, Melodae n'aurait pas su dire s'il avait peur pour eux ou pour Hadara. Mais la jeune barde déchiffrait très nettement que le gladiateur tenait plus à l'assassine que ce qu'il montrait.

Hadara se tut, puis elle afficha un sourire :

- D'accord tu as raison nous te suivons, et je constate que tu connais enfin mon prénom Zeze tu t'améliores.

Ezekiel ne pipa pas mot puis sortis à son tour :

- Eh bien moi je constate que tu as enfin compris qui nous devons écouter « Dada »

Melodae retint son rire, ces deux la avaient une drôle de façon de s'apprécié et de se le montrer. La barde les verraient bien ensemble même si imaginé les futurs enfants imaginaires de ces deux daevas lui fut compliqué, un mélange d'aggressivité et d'intelligence dangereuse, elle chassa ses images. Maho intervint dans la conversation,

- Quand vous aurez finis de flirter on pourra peut-être se mettre en route.

Il avait dit ça sur le ton de la plaisenterie mais les deux concernés le prirent mal :

- Je ne vois pas ce que veux dire « flirter »dans le cas présent Maho, mais tu as raison quand MONSIEUR le GRAND gladiateur aura fini de se prendre pour le chef nous pourrons partir

- L'asmodienne, je ne me prend pas pour le chef, je te rappelle juste que tu n'es pas une chef c'est différent, soupira-t-il

- Parfait maintenant que tout le monde est prêts en route ! Allons rejoindre Pernos ! D'ailleurs j'ai un truc a vous demander, Qu'est ce qui fait 999 fois "TIC" et 1 fois "TOC" ?

La barde attendit, visiblement fière de voir ses amis abandonner puis elle reprit :
- Un mille pattes avec une jambe de bois ! Hahaha, elle me fais tellement rire celle là !

Hadara sourit, Melodae était prise d'un fou rire à cause de sa propre blague et cette vision avait de quoi apporté la joie d'on elle avait besoin. Maho rit aussi accompagnant Melodae, sûrement pour lui faire plaisir car le clerc avait horreur de faire de la peine, et, Ezekiel, à l'étonnement de l'assassine rit aussi. La joie de la jolie barde au cheveux rose était contagieuse.

Ils se rendirent vers un téléporteur qui les transporta à Poeta, dans un petit village nommé Akarios. Les maisons était en pierres, la ville contenait plusieurs petits commerces. Au alentour l'assassine ne perçut que des champs, des plaines, des forêts et un lac. C'était donc un petit village paisible, mais elle ressentit une certaine tensions. Les habitants furent étonnés de les voir arrivé mais retournèrent vite à leur tâches. Quelques uns fixaient, non pas l'asmodienne, mais Ezekiel. Hadara perçut des brides de leurs conversations « héros d'Akarios... », « revenu ... », « .. aider... ». Ces habitants disaient donc qu'Ezekiel, ce gladiateur prétentieux, était leur héros?Un homme s'approcha du groupe, il avait un port fier et des cheveux noirs :

- Ezekiel quel plaisir de te revoir ! Ça fais longtemps ! Qui sont tes amis ? Je me présente je suis Kalio le chef d'Akarios.

Ezekiel sourit et serra la main de Kalio, un petit attroupement de villageois curieux s'était approché.

- Bon venez, allons discuté en privé.

Il les mena vers une petite tour, qui aux yeux de l'assassine semblait plûtot récente. Le gladiateur présenta ses amis lui fit part de la raison de leur venu et demanda des nouvelles du village au chef. Le visage souriant de Kalio laisse place à une mine grave.

- Si vous devez vous rendre vers Pernos faites le vite, car Poeta est devenu, à nouveau une zone de danger. Ezekiel, tu t'étais donné beaucoup de mal à refermer le portail des balaurs la dernière fois, tu nous as sauvé, et aux yeux de tout les habitants, moi y compris tu es le héros de Poeta. Seulement nous avons baisser la garde, un autre portail s'est ouvert sur le lac. Certains mages se relaient pour le maintenir fermé or ce portail est bien plus puissant que le dernier et n'est pas l'oeuvre des balaurs. C'est celle des asmodiens. Ezekiel tu as fais tellement pour nous la dernière fois, je regrette de devoir dépendre de toi mais je dois te demander à nouveau de nous aider. Les généraux suprêmes ont jugés que Poeta ne valait pas la peine d'être protégé, qu'il y avait bien d'autre problèmes plus importants. Je vous en supplie après avoir parlé à Pernos aidez nous ! Nous ne sommes que de simple paysans, commerçants, nous ne connaissons pas l'art du combat et si un jour les asmodiens parviennent ici nous perdrons. Je te le demande à toi héros d'Akarios, à toi et aux amis qui t'accompagnent.

L'assassine fut dégoutée, personne ne viendrait pour aider ces pauvres habitants, personne. Des centaines de personnes pourraient mourir l'armée élyséenne n'interviendrait pas. Poeta était une petite région très éloignée de Verteron et toutes autres cités, une simple région de paysans situés en bas de la tour d'Aion, "les élites" croyaient qu'elle ne valait pas la peine d'être sauvé mais l'assassine le voyait autrement. La colère de l'injustice brulait en elle. Elle les aiderait.

- Nous vous aiderons Kalio, soyez sur que nous ferons tous ce que nous pourrons.