Le rêve d'une Princesse : Retour à la réalité. [TOME 2]

Une troublante visite

-"...Je peux entrer ?"

Nan mais, dites moi que c'est une blague, ou un rêve, pincez moi mais, par pitié, faites quelque chose !
Réfléchis Diana, mais réfléchis vite !

-"Euh... Pour me donner mes cours, tu as dis ?"

-"Oui, c'est ça." Dit-il avec un sourire.

-"Et ben... Entre alors."

John s'installa sur le canapé du salon et déposa les cahiers sur la table basse.
Mais une question trottait dans ma tête :

-"Dit moi, euh... John c'est ça ? Hm... Comment tu sais où j'habite ?"

-"Ah ? Euh... Bah c'est le proviseur qui m'a donné ton adresse, étant donné qu'il m'a demandé de te donner les cours que tu manques."

-"Ah, d'accord."

Je trouvais étrange le fait que le proviseur l'ai sélectionné lui, alors que nous n'avons presque pas cours ensembles.

-"Moi aussi, j'ai une question à te poser." Ajouta t-il.

-"Oui, je t'écoute ?"

-"Pourquoi tu t'es fait exclure ? Le proviseur est plutôt sympa en général."

Oh la catastrophe ! Je ne me voyait pas du tout lui dire que je m'étais battue pour ou à cause de lui. Trouve un truc, dépêche toi !

-"Une fille m'a énervée... elle a levé la main, et les coups sont partis tout seuls."

Oups, j'ai oublié un détail !

-"Tu sais que c'est ma copine ?" Dit-il.

-"Ah bon ? Et bah comme ça tu pourras lui dire qu'à l'avenir, vaut mieux qu'elle me laisse tranquille."

John se mit à sourire. Oh, son sourire... Je tombais amoureuse un peu plus à chaque seconde. Alors que lui, me connaissait à peine.

-"T'as du caractère !"

-"Si tu le dis... Bon, tu m'expliques les cours ?"

Et s'en suivit une bonne demi-heure où John me détaillait chaque leçon apprise en philosophie, surtout.

Mais, au lieu de me concentrer sur le cours qu'il me récitait, je le regardait. En fait, j'observais chaque trait de son si beau visage. Et ce moment me rappela un souvenir douloureux...

...

-"John !!!! Ne m'abandonne pas !!! Je t'aime !!!"

John avait maintenant les yeux fermés. Sa main était retombée au sol, et son cœur ne battait plus.

Alors, j'analysa chaque trait de son visage pour me rappeler de lui toute ma vie, et m'allongea dans ses bras, comme si il pouvait encore me serrer.

Une fois résolue à me lever, je déposa un dernier baiser sur ses lèvres. Un baiser d'adieu.

Quand soudain, une lumière se mit à éclairer tout son corps, et pour mon plus grand bonheur, John se réveilla.

...

-"... Et donc, c'est le raisonnement de Freud qui... Diana, tu m'écoutes ?"