Face à Face

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Les miasmes noirs de la créature enfermé suintent sur les barreaux de la prison. Je la regarde chaque jour en me levant et en me couchant me demandant comment cela se fait qu'elle soit une partie de moi. Oui c'est elle, c'est elle mon démon intérieur, celle qui me ravage petit à petit, oui c'est à sa que ressemble ma colère, elle est ces yeux malicieux et rusés aussi rouges que des braises, elle est son sourire enjôleur mais empoisonné, elle est ses miasme qui recouvrent le reste de son corps hideux recouvert d'écailles luisantes plus noires encore que ses miasmes, et ses veines rouges qui parcours sont corps légèrement visibles, on dirait qu'elles transportent du magma en fusion. Oui c'est elle, c'est ma colère, ma haine enfermée qui chaque matin et chaque soir qu'en je vais la voir me demande de la libérer. Mais chaque fois je lui tourne le dos, et je la sens s'agité puis se déchainer, je vois les miasme noir qui passent autour de moi propulsés par cette chose, mais de marbre je reste laissant les miasme se dissipé et puis je l'entends hurlée : " Libère-moi, je t'en prie, libère-moi, laisse-moi sortir de cet endroit, laisse-moi compléter le vide en toi!" , puis je m'entends lui répondre : " Hum! Te libérer? Tu oses me demander sa après ce que tu m'as fait... Ma réponse est donc la suivante... c'est NON! "

Et ainsi je m'en vais alors qu'une nouvelle fois les miasme sont propulsés, mais pas seuls cette fois, des flammes rougeoyantes courent dans les miasmes ,et je marche sans même que les miasmes osent me toucher et ainsi ce finit nos entrevues. Mais même si je la quitte toute la journée je l'entends chanter de sa voix de sirène me suppliant de la libérer et pourtant jamais je ne cède car mon cur, autant que mon âme, est mort et que même la voix de la plus douce sirène de ce monde ne serai briser la roche que je suis devenu. Une promesse que je me suis faite est que jamais, et au grand jamais je ne cèderai car je ne veux pas finir entre ces griffes. Mais mes sourires autant que mes éclats de fausse joie cachent tous cela, même ma compassion est fausse car ce n'est qu'un mime... après tout il ne reste presque plus rien de moi depuis déjà bien longtemps. Oui, ma colère est la dernière chose qui me reste, et c'est aussi le seul vrai combat que je mène cacher de tous. Elle ne peut être canaliser, elle est ma folie latente, elle est mon démon, et c'est une chose que j'aime autant que je haïs.

Lutte IntérieureOù les histoires vivent. Découvrez maintenant