Ce soir, j'ai regardé le ciel en partie nuageux et ces quelques étoiles visibles. Ce soir, j'ai écouté les murmures incompréhensibles du vent, cet élément qui connaît tout de tous le monde. Ce soir, j'ai rencontré deux vielles amies cher à mon être. La première un peu plus petite que mes 1m80. Habillée d'une robe bleu-gris à manches courtes, elle me regarda avec la seule expression qu'elle ait. Son nom est Tristesse. Elle m'enlaça dans ses bras, me disant de me laisser aller, ce que je fis partiellement, quand quelques larmes coulèrent lentement, tombant dans ses cheveux noirs. L'autre femme, plus grande que moi, était restée en retrait, nous observant avec un visage neutre. Elle était vêtue d'un pantalon souple et gris, son tee-shirt était de la même couleur, à manches courtes, et très ample. Sa cape grise traînée au sol, la capuche rabattue en arrière, c'est une voyageuse, une exploratrice, une solitaire triste. Lentement, je me dirigea à sa rencontre, jusqu'à être à quelques centimètres d'elle. Nous nous regardâmes droit dans les yeux pendant quelques minutes. Puis au même moment nous écartâmes les bras pour se faire une accolade. Dans un murmure, au creux de mon oreille, elle me dit, d'une voix douce et mélancolique, que si Joie avait été là elle aurait sauté sur l'occasion pour se joindre à cette accolade pour la transformer en câlin général. À l'énonciation de se nom, un sourire au coin de mes lèvres se forme tant dis que la scène se met en place dans mon imagination. Je m'assis sur le sable encore chaud du désert , rejoints par ces deux dames cher à mon cur. Nous commençons à discuter de tout et de rien, d'elles et leur voyage dans le désert, de Colère, de comment je me portais. J'avais l'impression de revivre à nouveau en leurs présences. Tout à coup le vent se lève mettant fin à nos conversations, quatre murs de sable se dirigeait vers nous, et nous encerclant. Ils se rapprochaient à vive à allure, nous nous regardâmes pensant que c'était la fin de notre entrevue. Mais les murs s'arrêtèrent d'un coup, à quelques mètre de nous, et comme d'un l'il d'un cyclone on pouvait voir les murs de sable volant tournaient autour de nous mais s'en pour autant bouger comme si la force des quatre murs s'opposaient. Je m'assis à nouveau sur le sable, imité par les deux dames venu m'encadré.
-Qu'est-ce qui ce passe, c'est la première fois que cela arrive, pourquoi sa fait cela tout à coup, pensais-je tout haut
-Tu le sais c'est juste toi qui te ferme à ta propre compréhension... me répondit Solitude
-Hum, possible après tout qu'en vous êtes tous partis n'ai-je pas envoyé de parties de moi-même dans ce désert peut-être que ce sont-elles autour de nous, mais bon voilà je les ai rejeté comme vous vous êtes parti et comme Colère est dans sa prison..., repris-je pensif.
-Arrête de te tourmenter, cela ne sers à rien, tu le sais et ce qui est fait et fait, tu redeviendras normal le jour où tu accepteras tous ce qui fait de toi ce que tu ai, exposa Tristesse de son ton mélancolique.
-Et blablabla, je sais cela vous n'arrêtai pas de me le dire, répliquais-je exaspérer
Un tremblement fracassant ce fit en entendre, et les murs se mirent à bouger petit à petit vers nous, Solitude et Tristesse se levèrent pour se préparer à cette tempête alors que moi je reste assis.
-Au revoir, et à bientôt. Du moins je l'espère, leurs dis-je sans même les regarder se préparer à affronter la tourmente qui approchait lentement mais sûrement.
-Au revoir, et à bientôt, me répondirent-elles en cur, elles ne m'en voulaient pas et je le savais chaque fois que ce sujet était abordé, je me mettais à "bouder".
Et les tempêtes furent sur nous, je n'avais même pas bougé toujours assis, fouetté par le vent et le sable, je regardaient mes mains, me demandant si j'était prêt à payer le prix pour ce qu'elles me demandaient. Puis je me levas et me mit à marcher, emporter par les caprices de ces vents fous.
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Lutte Intérieure
SpiritualitéMes textes peuvent paraître bizarred, glauques ou très sombres, j'exprime juste les tourments qui font rage dans mon esprit, comme dans mon âme. J'exprime juste sur du papier ce que je ne peux dire par la parole.