Le diagnostic

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Ce matin je pensais que je venais de connaître mon pire réveil mais il vient juste d'être détrôné par celui de maintenant. J'ai l'impression que ma tête pèse 256 kilos. Tout mon corps me fait mal et je ne sais pas ce qui c'est passé.

"-Tout va bien Naëllia, reste allongée on s'occupe de toi. Me rassure Madame Gastille, ma professeur d'histoire.

-L'ambulance arrive dans 10 minutes et t'as maman arrive. Me dit la CPE.

-Retournez en classe ! Crie Madame Gastille aux élèves. C'est pas un spectacle merci bien !"

Son cri me vrille le cerveau, je ferme quelques secondes les yeux mais les ouvre directement quand je reconnais la voix de ma maman.

Ma mère arrive en même temps que les ambulanciers.

"-Naëllia ! Niellai !

-Je vais bien maman. "

Les ambulanciers s'entretiennent avec ma mère et Madame Gastille leur raconte ce qu'il s'est passé.

Un des ambulanciers s'avance vers moi pour me poser des questions.

"-Comment tu vas Naëllia ?

-Je vais bien."

L'ambulancier rigole.

"-Bon alors tu peux m'expliquer pourquoi tu es allongée par terre ?"

Je le regarde et souris, je ne sais pas pourquoi mais je sens que je peux lui accorder ma confiance, il a l'air cool comme mec et pour la première fois depuis que j'ai mal je l'avoue à voix haute.

"-J'ai mal... et je suis fatiguée.

-Je me doute bien, mais tu peux me dire où précisément s'il te plaît ?

-Partout.

-Mais d'où vient la douleur exactement, au ventre ? A la tête ? A la poitrine ?

-Au ventre et j'ai l'impression qu'un marteau piqueur a élu résidence dans mon crâne.

-Depuis quand t'as cette douleur ?

-Je sais pas, longtemps mais depuis ce matin c'est pire que tout.

-D'accord. Bouge pas d'ici je vais voir mon collègue.

-Bah ça tombe bien je comptais aller nulle part."

Ma mère vient remplacer l'ambulancier.

Elle s'assoit près de moi et me caresse doucement les cheveux.

"-Tout va bien se passer ma chérie, ils vont t'emmener à l'hôpital et te donner de quoi aller mieux."

Après m'avoir posée sur le brancard, les ambulanciers m'emmènent avec eux. Le trajet était horriblement douloureux, chaque bosse, chaque secousse me faisaient souffrir le martyre et je retenais avec peine tous mes hauts le cœur.  

Arrivée aux urgences je passe en prioritaire. Les ambulanciers expliquent au médecin ce qui c'est passé pendant que des infirmières me font passer du brancard à un vrai lit.

"-Où est ma mère ?

-Elle est entrain de signer des papiers ma belle, détends toi on va s'occuper de toi. Me dit une infirmière. Tu vas me dire où tu as mal exactement d'accord ?"

Je hoche là tête et lui montre. Je pose ma main sous mes côtes à droite.

"-Juste là.

-D'accord laisse moi faire."

Sois courageuseOù les histoires vivent. Découvrez maintenant