Epilogue.

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Epilogue.

Minuit, je dormais, au fond de moi veillait
Le cœur plein d'amour, comme si c'était le jour ;
Parut le jour, c'était la nuit pour moi,
Que m'est le jour, tant qu'il puisse apporter.

Elle n'était pas là ; mon labeur incessant
Pour elle seule je le soutins parmi l'ardeur
De l'heure brûlante, quelle vie renouvelée
Dans la froideur du soir ! Ce fut fécond, et bon.

Le soleil se coucha ; main dans la main l'un à l'autre engagés,
Nous saluâmes son dernier regard, bénédiction dernière,
Et les yeux dirent, clairement dirigés dans les yeux :
De l'orient, espère, espère, il reviendra.

Minuit ! L'éclat des étoiles conduit
En un doux rêve au seuil où elle repose.
O qu'il me soit donné de reposer moi aussi en ce lieu.
Quelle que soit la vie, vivre est bon.

Goethe


Nuit d'Hiver, Nuit immense.
Nuit qui dort, Nuit qui pense.
Nuit de tous les bleus,
Laisse-moi te promettre,
De t'offrir milles autres couleurs.
Pour que tu recouvres ton pelage,
De chacun de mes mirages.

Merci.



Fin










Je ne pourrais jamais assez vous remercier pour avoir lu cette histoire jusqu'au bout. Elle avait énormément d'importance à mes yeux. Merci infiniment.

Et une dernière chose. À tous ceux qui ont pu penser que j'écrivais sur eux.
Oui, j'écrivais sur vous.

À bientôt.

Et cascade de merci.

Nuits d'Hiver - TaeKookOù les histoires vivent. Découvrez maintenant