Partie 11: Plus que marre d'être ainsi!

114 4 0
                                    


Déjà, une semaine qu'Elana avait fait sa chute. Elle avait pu sortir 3 heures après son opération sous réserve qu'elle ne force pas sur sa jambe et qu'elle se déplace exclusivement en fauteuil roulant ce qui pour cette dernière était inconcevable, alors des que les garçons avaient le dos tournée ce qui n'arriver pas souvent, puisque chaque membre du Real Madrid avait eu ordre de son père de la surveiller, mais la jeune femme arrivait quand même à échapper à leur surveillance, profitant ainsi de ces moments pour sortir de son fauteuil et déambuler avec beaucoup de difficulté certes, mais surtout sur ses deux jambes. Depuis son hospitalisation pas un jour n'était passer sans qu'Antoine ne vienne lui rendre visite, et pour la belle, ces moments passés avec lui était comme une délivrance face à ces journées d'ennui qui s'enchaîner. Un jour, il l'avait même pris avec lui pour retourner au stade, mais au lieu de s'entraîner comme il l'aurait du, il était resté avec elle, assis dans les gradins à commenter l'entraînement de ses coéquipiers. Redonnant ainsi le sourire à la danseuse. Aujourd'hui, L'Atlético avait un match de prévu, et Ela comptait bien si rendre pour faire la surprise à son jeune ami, mais voilà le problème était vraiment de se rendre au stade, elle savait qu'il lui était impossible de conduire même avec la meilleure volonté du monde. S'extirpant de son lit, la jeune femme passa dans son fauteuil, si elle voulait être sûre qu'on l'y emmène mieux valait ne mettre personne en colère. C'est donc s'aidant des murs et poussant sur ses roues que la demoiselle avança dans la somptueuse villa de son père. Mais arrivait à l'escalier, Ela se retrouva coincer, elle n'avait pas voulu changer de chambre à son retour ce qu'elle regrettât à présent. C'est donc résigné qu'elle appela quelqu'un, mais personne ne vient à son secours. Elle se demandait vraiment où ils avaient bien pu tous passer. Prenant appuie sur la rembarre, la brune se leva et posa ses deux jambes au sol non sans difficultés tout de même. S'appuyant de chaque côté du mur, elle descendait marche après marche le grand escalier, ce qui aurait dû lui prendre 30 secondes, semblait lui prendre des heures et encore elle n'était pas arrivée en bas. Continuant sa descente comme elle le pouvait la jeune femme fut contrainte de devoir faire de nombreuses poses. Alors qui ne lui rester plus que 3-4 marches à descendre, cette dernière se sentie soulever, son frère venait de la prendre dans ses bras pour l'aider.

-Rappel moi ce qu'on a dit petite sœur ? Tu ne descends pas toute seule, tu nous appelles, ce n'était plus un reproche ils avaient passer ce stade au bout de la 5 -6ème fois à lui dire 

- Je vous ai appelé Luca, personne n'est venu ...

Honteuse de devoir demander autant d'aide à sa famille, la jeune femme s'était réfugiée la tête dans le cou de se dernier et des larmes perlaient le long de ses joues. Elle détestait la situation, ne pas pouvoir faire les choses par elle-même, être handicapée, elle n'y arrivait pas ! Plusieurs fois, on lui avait dit que la situation n'était que temporaire, mais malgré ça la jeune femme n'arrivait pas à se convaincre. Elle avait vu les diagnostics des médecins et elle savait que ce serait presque un miracle de remarcher dans l'année qui aller, arriver, alors danser... Elle pouvait faire une croix sur sa passion.

- Et puce pleure pas ! Ça va aller, tu veux faire quoi aujourd'hui, j'ai une journée de libre ?

- Tu veux bien venir avec moi voir Antoine jouer ? J'aurais voulu lui faire la surprise... J'étais descendu pour ça ...

- Heureusement que c'est pour toi, tu sais ! Mais bon allons voir l'ennemi jouait peut-être que ça va me servir au prochain match !

- Merci, merci, merci t'es le meilleur Luca !

Alors que la jeune femme aurait mis une heure à arriver dans le salon, son frère l'avait apporter jusqu'au canapé en même pas 5 minutes. Ses autres frères ainsi que son père si trouvaient déjà. Ils avaient tous constaté le mascara coulait sur les joues de la jeune femme, mais aucun n'a osé lui dire quoi que ce soit, ils savaient combien la situation lui était difficile à vivre. Puis le sourire qu'affichait la demoiselle à cet instant était radieux, et aucun n'avait envie de lui enlever.

Entre toi et moi ! EZ & AGOù les histoires vivent. Découvrez maintenant