Après ce moment ineffaçable, on retourne dans ma chambre pour midi. Et l'après-midi,je reçois un message de mes amis qui me disent « on est arrivés, tu es àquel étage ?». Je leur réponds et pour qu'ils sachent bien où je suis, jeprends une chaise de ma chambre, je la cale au bout du couloir, je m'assois etj'attends qu'ils arrivent. Quelques minutes s'écoulent et je les vois enfin.Ils sont tellement loin que je ne peux pas voir leur visage. Je me lève,j'agite mon bras pour leur montrer où est-ce que je suis posté et ils mevoient. Je les invite dans ma chambre et on commence à discuter de l'accident,forcément, et me vient l'idée de prendre une tenue d'hôpital, un marqueur, etde la dédicacer pour Marc, le secrétaire. Je me suis appliqué pendant vingtminutes et à la fin le rendu était plutôt pas mal. Je le range dans mon sac etje lui offrirai à mon retour au collège. Plus tard, mes amis partent, je dîneet la journée se termine. Mais demain, c'est le Jour J. Je vais rentrerchez moi. Je vais pouvoir retrouver ma famille au grand complet. Retrouver lesanimaux de compagnie. Retrouver les amis aussi. Mais ce que je redoute le plus,c'est les questions des autres, et ma haine envers ce collège ou plutôt mahaine envers une personne qui y travaille... Mais bon, je n'y suis pas encore.Encore une fois, j'ai très bien dormi et je me réveille grâce auxaides-soignantes qui font leur tournée. Il doit être six heures du matin. Je merendors aussitôt. Puis plus tard, je me réveille à cause de ma mère. Elle est entrain de ranger mes affaires, on ne va pas tarder à partir. Même si l'hôpitalest un endroit très sympathique. Je suis sérieux quand je dis ça, si despersonnes ont déjà testé, on est bichonné, bien servi, les gens sont àl'écoute. Ce n'est pas le paradis mais presque. En tout cas on s'y sent bien. Jeme lève, maintenant que je peux, et je me dirige vers la salle de bain.Maintenant je peux me laver seul, mais c'est encore bien difficile. En find'après-midi, on sort de l'hôpital, on monte dans la voiture et en route pourla maison ! Je prends le temps d'observer la nature, le soleil, laverdure, le vent frais, encore une fois. Arrivé à Bourg d'Oisans, lesoulagement est réel. Quand je franchis le palier de ma maison, j'ai l'impressionde redécouvrir la maison dans laquelle j'habite depuis des années. Je passe uneexcellente journée : normal car je revois ma sœur, mon père, mes animaux,ma chambre. C'est un plaisir de revenir chez soi. C'est comme si j'avais toutoublié de ce qu'il s'était passé ces derniers jours.
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Histoire d'un Miraculé
Non-FictionJe m'appelle Nathan j'ai 15 ans, je suis actuellement au lycée et j'ai vécu un accident qui a failli me coûter la vie lors de ma dernière année au collège. Quelques mois plus tard, je décidai de raconter mon histoire sous la forme d'un texte qui déc...