Un amour impensable ( DRAMIONE )

Chapitre 2

Les coups de coude de Blaise me firent réveiller en sursaut. D'une humeur massacrante, je lui hurlai :

— qu'est-ce que tu fou?                             

— Désoler, mec! Mais Dumbledore veut te voir immédiatement dans son bureau!

— Pourquoi?

— Je ne sais pas! C'est Severus qui m'a demandé de t'avertir.

Je m'habillai à toute vitesse et sorti silencieusement du dortoir. Les couloirs étaient plongés dans un profond silence, seulement quelques voix provenant des peintures vinrent briser le silence matinal. Une inquiétude s'installa au plus creux de mon esprit. Si Dumbledore se doutait de quelque chose. Mes pensées angoissantes s'estompèrent quand j'ouvris la porte du bureau. Il était entouré de trois élèves et il me fit signe de les rejoindre. Confus, je m'approchai du regroupement d'élèves. Il ne tarda pas et commença sur-le-champ à nous parler!

— Toutes mes félicitations, vous êtes les nouveaux préfets en chef! Vous aurez donc droit à une chambre privée dans vos dortoirs respectifs, une salle de bain en dehors de votre salle commune et votre couvre-feu sera retardée de quelques heures. Bien entendu, ses nombreux privilèges viennent avec d'importantes responsabilités. Vous devriez faire une ronde chaque soir en compagnie de votre coéquipier désigné. Vous partagerez votre salle de bain avec cette même personne et vous devriez travailler ensemble pendant les cours. Luna, vous seraient jumelés avec Gabriel Truman et miss Granger, vous serait jumelé avec Draco Malfoy.

— c'est une blague professeur, m'écriai-je!

— Pourquoi, ceci serait une blague, monsieur Malfoy?

— Parce que je suis avec Granger!

— Au contraire, ça sera le moment parfait pour montrer aux jeunes étudiants que les rivalités entre les maisons ne sont pas une bonne habitude à suivre. Maintenant, partez ou vous manquerez le petit déjeuner! Nous partîmes tous les quatre vers la grande salle. Je m'installai près de Pansy, qui s'agrippa aussitôt à mon bras et me dit :

— qu'est-ce qu'il voulait, le vieux?

— Simplement, m'annoncer que je suis le nouveau préfet en chef de Serpentard.

— C'est génial, Draco! Dit-elle en m'embrassant sensuellement le cou.

— Pansy, lâche-moi! Ce n'est pas si génial, car je devrai endurer cette miss je sais tout!

— Granger! Est la préfète des Gryffondor?

— Oui, à mon plus grand malheur!

— Bonne chance! Dis Pansy en sortant de table.

Je ne savais aucunement, comment j'allais réussir à endurer Granger. Elle méritait les nerfs avec ses mille et une réponses. Je sortis de la grande salle et je me dirigeai vers ma salle commune. Dans mon dortoir, je pris mes quelques vêtements et je les jetai dans ma valise. Je pris le reste de mes effets personnels et je me dirigeai vers ma nouvelle chambre. Elle était identique à l'ancienne chambre que je possédais, la seule différence était le grand lit double et un magnifique bureau en marbre blanc. Je me dirigeai vers la salle de bain que je devais partager avec cette Gryffondor. Il avait une majestueuse baignoire et une énorme douche vitrée. J'enlevai mes vêtements et j'entrai dans la douche. L'eau chaude coulée agréablement contre ma peau. Mes pensées dégoulinaient le long de mon corps comme l'eau brulante. Je ne pouvais m'empêcher de penser aux futures demandes que me demanderait le seigneur des ténèbres. Bientôt, j'aurais l'âge pour me faire marquer, mais ça serait contre mon grès. Je ne voulais pas devenir un monstre, une mangemorts. Devenir comme mon père, j'en avais peur juste à la simple pensé. Je ne pus m'empêcher de hurler, mes larmes se mélangeaient aux gouttes transparentes. J'observais mon corps musclé couvert de cicatrices et d'hématomes. Je sortis de la douche et je me nicher sous une serviette verte aux couleurs des Serpentard. Je remis mon masque neutre, aux émotions indéchiffrables comme mon père me l'avait si bien appris. Je mis un uniforme propre et je me dirigeai vers mon premier cours de l'avant-midi. C'était mon premier cours de potion de l'année avec le professeur Rogue . Je m'installai devant un chaudron et j'évitai le regard désagréable de miss « je sais tout ». Mécontente, elle me dit :

— tu penses vraiment que je fais faire toute cette potion! Prends ton livre à la page quatre-vingt!

— Oui, madame je sais tout!

— Ferme-la, Malfoy et coupe ça!   

— Ne pense pas que je suis enchantée de travailler avec toi!

— Moi non plus!

— Tu devrais être honneurer de travailler avec un jeune homme terriblement séduisant!

— Eh bien, je préfère finir la potion en silence, si tu veux bien!

Nous finîmes la potion et sortîmes du cours heureux de s'éloigner l'un de l'autre. Le cours de métamorphose ne me tentait points, alors je décidai plutôt d'aller à la tour d'astronomie. Le vent frais s'abattait contre mon visage, j'arrêtai de penser, pendant un long moment et décida de retourner à la grande salle pour prendre mon souper.